L’expressivisme moral : une conclusion de la critique darwinienne de Sharon Street ?
Data(s) |
11/03/2016
11/03/2016
2013
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Resumo |
Un des objectifs de la critique darwinienne de Sharon Street est de montrer que nous devons opter pour l’antiréalisme – plutôt que le réalisme – comme théorie métaéthique appropriée pour décrire le phénomène moral. Plus encore, parmi les théories antiréalistes, Street cherche à défendre que c’est le constructivisme humien que nous devrions privilégier. Dans cet article, je cherche à évaluer la possibilité que l’expressivisme moral soit également une conclusion de la critique darwinienne. Pour ce faire, j’explique en quoi nous pouvons de manière légitime considérer que le constructivisme humien est une théorie expressiviste, dans la mesure où nous nous limitons aux deux thèses que je considère comme étant constitutives de l’expressivisme : l’internalisme motivationnel et la conception humienne des jugements normatifs. C’est de cette manière qu’il est possible de soutenir que l’expressivisme moral est une conclusion de la critique darwinienne. |
Identificador |
Rocheleau-Houle, D. (2013). L’expressivisme moral : une conclusion de la critique darwinienne de Sharon Street ?. Dans É. Litalien et al. (dir.), "Peut-on tirer une éthique de l'observation de la nature?". Montréal, Québec : Les Cahiers d'Ithaque. |
Idioma(s) |
fr |
Relação |
Les Cahiers d'Ithaque; 2013. |
Direitos |
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Tipo |
Article |