Leçons de clochardise. Lectures d’Agonie et d’Il n’y a plus de chemin de Jacques Brault
Data(s) |
22/01/2016
22/01/2016
2012
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Resumo |
« Agonie » et « Il n’y a plus de chemin » de Jacques Brault mettent en scène des clochards qui ont choisi de quitter la vie sociale, qui « vivent en partie ailleurs », qui ne « sont plus tout à fait dedans », pour reprendre les mots de l’auteur. Préférant le détournement, le silence et le retrait aux discours engagés, ils mettent au jour les insuffisances d’une transmission culturelle qui, loin de reposer sur des certitudes, se révèle profondément aporétique à l’époque contemporaine. Quels héritages ces deux textes livrent-ils, sinon le détachement, le décalage, la distance et l’anachronisme qui, de toute façon, ne s’enseignent ni ne s’apprennent ? Quelle conception du vivre-ensemble contemporain élaborent-ils ? Afin de répondre à ces questions, le présent article s’attache à examiner les figures de l’anachronisme qui donnent lieu à une conception singulière de la transmission des savoirs et des affects, laquelle est partagée entre legs impossible et parole déliquescente. |
Identificador |
Lapointe, Martine-Emmanuelle, « Leçons de clochardise. Lectures d’« Agonie » et d’« Il n’y a plus de chemin » de Jacques Brault », Tangence, n° 98, 2012, p. 73-86. |
Idioma(s) |
fr |
Relação |
Tangence; no 98 |
Palavras-Chave | #Littérature québécoise #Temporalité #Québec #Brault, Jacques #Poésie québécoise #Transmission #Roman québécois |
Tipo |
Article |