Vivre et écrire Hochelaga
Data(s) |
17/12/2015
17/12/2015
2014
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Resumo |
Le roman montréalais actuel configure souvent un espace géographique beaucoup plus vaste que la ville elle-même, celle-ci se situant au croisement de trajectoires qui étendent ses frontières imaginaires aux dimensions du monde. Pensons à « Nikolski » de Nicolas Dickner, par exemple, ou au dernier roman de Monique LaRue, « L’Œil de Marquise ». Mais, tout aussi bien, certains écrivains choisissent, dans un mouvement inverse, de condenser l’espace urbain, saisissant Montréal à travers l’un de ses quartiers. Je me pencherai sur deux oeuvres fort différentes, le roman « 20 h 17 rue Darling » de Bernard Émond, et le recueil de poèmes « L’Œil au calendrier » de Gabriel Landry, afin de comprendre comment l’urbanité montréalaise s’y vit dans les limites d’un quartier, Hochelaga, qui devient ainsi l’incarnation intime de la ville. Je m’intéresserai à la forme qui se trouve donnée au temps, dans cet espace métonymique, et à la manière dont le temps et l’espace se trouvent croisés au fil des déambulations des sujets narrateurs qui font d’Hochelaga le lieu improbable du vivre-ensemble montréalais le plus contemporain. |
Identificador |
Cambron, Micheline, « Vivre et écrire Hochelaga », Études littéraires, vol. 45, n° 2, 2014, p. 51-62. |
Idioma(s) |
fr |
Relação |
Études littéraires;vol. 45, no 2 |
Palavras-Chave | #Littérature québécoise #Ville #Lieu #Montréal #Quartier Hochelaga #Urbanité #Émond, Bernard #Landry, Gabriel #Espace #Géographie |
Tipo |
Article |