“Le verbe, encore à incarner”. Lyrisme et temporalité dans Pays sans parole


Autoria(s): Bourassa, Lucie
Data(s)

17/12/2015

17/12/2015

1998

Resumo

Les premières oeuvres de Préfontaine manifestent le désir d'incarner la parole dans la « chair du monde », d'atteindre la genèse rythmique de la matière dans une « anhumanité du verbe ». Si « Pays sans parole » nomme les espaces géographiques d'un peuple brisé par l'aphasie, et marque ainsi un retour à l'homme, son auteur affiche une grande réticence face à sa propre thématique du pays. Entre cette réserve et la désillusion « religieuse », le poète semble pris dans un « non-lieu ». Aussi n'est-ce pas en fonction de son appartenance au discours nationaliste que sera étudié « Pays sans parole », mais en regard de la poétique du premier Préfontaine, celle de l'incarnation. L'analyse de « Sous l'éclair d'homme » permettra d'examiner comment prend forme une écriture de la voix qui structure une expérience du temps, et fera l'hypothèse que cette expérience motive le rêve d'incarner le verbe.

Identificador

Bourassa, Lucie, « "Le verbe, encore à incarner". Lyrisme et temporalité dans "Pays sans parole" », Voix et images, vol. 24, n° 1 (70), 1998, p. 49-68.

http://hdl.handle.net/1866/12786

Idioma(s)

fr

Relação

Voix et images;vol. 24, no 1

Palavras-Chave #Lyrisme #Temporalité #Poésie #Littérature québécoise #Préfontaine, Yves
Tipo

Article