L’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime et la lutte internationale contre la corruption : perceptions des professionnels


Autoria(s): Stefanov, Ivaylo
Contribuinte(s)

Côté-Boucher, Karine

Data(s)

16/12/2015

16/12/2015

25/08/2015

Resumo

Travail dirigé présenté à la Faculté des études supérieures et postdoctorales en vue de l’obtention du grade de Maître ès sciences (M.Sc) en Criminologie – Option sécurité intérieure

Outre les changements sociaux associés à la fin du communisme, les années 1990 marquent également une augmentation de l’intérêt à l’égard de la corruption et de ses effets néfastes sur le développement. En raison de la pression exercée par les États-Unis et l’augmentation de la visibilité de la corruption, plusieurs organisations internationales ont vu l’intérêt de s’impliquer dans la lutte anticorruption. La littérature soutient que la Convention des Nations Unies contre la corruption représente le document international anticorruption par excellence. Adopté en 2003, il compte aujourd’hui 144 pays signataires. Cependant, et malgré l’importance du document, les perceptions des professionnels demeurent cachées derrière les discours institutionnels. Par conséquent, cette étude de cas se concentre sur les perceptions des employés travaillant au sein de la Branche de corruption et crime économique de l’ONUDC. Ils révèlent plusieurs difficultés techniques reliées à leur travail. Entre autres, les professionnels évoquent la charge de travail, les moyens financiers et la considération de leur jugement lors du processus d’évaluation. Leurs fonctions sont également limitées par des défis associés à la mise en oeuvre de la convention : l’absence de sanctions directes pour les pays non conformes, l’accès aux données, l’application de la Convention et la différence entre le travail dans les quartiers généraux et le travail sur le terrain. Enfin, les professionnels évoquent certains enjeux caractérisant la coopération sur la lutte anticorruption et l’assistance technique offerte aux États membres.

In addition to the social changes associated with the end of communism, the 1990s also marked a growing interest in corruption and its harmful effects on development. Due to pressure from the United States and the increasing visibility of corruption, several international organizations have seen the interest to get involved in the fight against corruption. Nevertheless, the literature supports that the United Nations Convention against Corruption represents the quintessential anti-corruption international document. Adopted in 2003, it now has 144 signatories. Despite the importance of the document, professionals’ perceptions remain hidden behind the institutional discourse. Therefore, this case study focuses on the perceptions of the employees working in the UNODC’s Corruption and Economic Crime Branch. They reveal several technical difficulties related to their work. Among others, professionals evoke workload, financial resources and consideration of their judgments during the evaluation process. Their functions are also limited by challenges associated with the implementation of the Convention: the absence of surveillance and sanctions mechanisms for non compliant countries, the access to data, the application of the Convention and the difference between working in the headquarters and working on the field. The professionals also mention some issues characterizing anticorruption international cooperation and the technical assistance provided to Member States.

Identificador

http://hdl.handle.net/1866/12763

Idioma(s)

fr

Palavras-Chave #Corruption #CNUCC #ONUDC #Anticorruption #Lutte contre la corruption #Convention des Nations Unies contre la corruption #Branche de corruption et crime économique #UNCAC #Fight against corruption #United Nations Convention against Corruption #UNODC #CEB #Corruption and Economic Crime Branch
Tipo

Travail aux cycles supérieurs / Graduate student work