L’opinion publique canadienne sur les changements climatiques et les politiques de contrôle des émissions de gaz à effet de serre
Data(s) |
26/11/2015
26/11/2015
01/04/2015
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Resumo |
Notes d'analyse de la Chaire d’études politiques et économiques américaines Série Politiques environnementales Cette note offre un aperçu des résultats de deux sondages nationaux sur les perceptions à l’égard des changements climatiques au Canada et aux États-Unis à l’automne 2014. Elle accorde une importance particulière aux divergences provinciales dans l’opinion publique canadienne, mettant en évidence les résultats obtenus au Québec et en Alberta, dont les opinions se situent aux antipodes sur l’enjeu des changements climatiques. Nos sondages portaient sur les perceptions de la réalité du réchauffement climatique global et de ses origines humaines, sur les politiques mises de l’avant pour contrer ce phénomène (dont les systèmes de plafonnement et d’échange de droits d’émission de gaz à effet de serre (SPEDE) et la taxe sur le carbone) et sur les projets d’oléoducs «Énergie Est» et «Keystone XL». L’opinion canadienne est dans l’ensemble plus réceptive à la thèse du réchauffement climatique d’origine humaine et appuie plus fortement les politiques de lutte aux émissions de gaz à effet de serre que l’opinion américaine. Il y a cependant de grandes variations entre les régions du Canada. Notamment, l’opinion québécoise est nettement plus réceptive à la lutte aux changements climatiques que la moyenne canadienne et l’opinion albertaine se compare à ce qu’on observe aux États-Unis. À ces différences régionales s’ajoutent des différences entre partis politiques. Les électeurs qui appuient des partis à gauche de l’échiquier politique ont des attitudes plus favorables à la lutte aux changements climatiques. This note summarizes the results of two national surveys of perceptions and attitudes about climate change and issues and policies related to this phenomenon, taken in the fall of 2014. We highlight differences across regions and political party affiliations, with an emphasis on differences between Québec and Alberta, where opinions on climate change stand at polar opposites. Our surveys explored attitudes on issues related to the reality of climate change and its human origins, on policies to address this phenomenon (including cap-and-trade schemes and a carbon tax), as well as two major pipelineproject, “Energy East” in Canada and “Keystone XL” in the United States. In general, Canadian opinion is more receptive to the scientific consensus on climate change and to policies aimed at limiting greenhouse-gas emissions than its U.S. counterpart. We note sizable variations between Canadian provinces, however. Notably, Québec’s public opinion is significantly more receptive than the Canadian average, and attitudes in Alberta are similar to what we can observe in the United States. In addition to these regional differences, we also observe significant differences in attitudes across groups defined by political party affiliation. Voters who favor parties of the left tend to be more favorable to the scientific consensus on climate change and more supportive of policies to limit greenhouse-gas emission. CÉPÉA ; CÉRIUM ; Ministère des Relations internationales du Québec |
Identificador |
Marjolaine Martin-Morin, Érick Lachapelle, Pierre Martin Christopher Borick, Barry Rabe, L’opinion publique canadienne sur les changements climatiques et les politiques de contrôle des émissions de gaz à effet de serre (Note CÉPÉA), avril 2015. |
Idioma(s) |
fr |
Publicador |
CÉPÉA |
Relação |
Notes & Analyses sur les États-Unis/on the USA ;No. 30 |
Palavras-Chave | #changements climatiques #politiques environnementales #gaz à effet de serre #Canada #États-Unis |
Tipo |
Article |