Housing trajectories of individuals found not criminally responsible on account of mental disorder.


Autoria(s): Salem, Leila
Contribuinte(s)

Earls, Christopher M.

Crocker, Anne G.

Data(s)

22/04/2016

31/12/1969

22/04/2016

23/03/2016

01/04/2015

Resumo

Au Canada, les Commissions d'Examen des Troubles Mentaux de chaque province ont la responsabilité de déterminer les conditions de prise en charge des personnes déclarées Non Criminellement Responsables pour cause de Troubles Mentaux (NCRTM) et de rendre, sur une base annuelle une des trois décisions suivantes: a) détention dans un hôpital, b) libération conditionnelle, ou c) libération absolue. Pour favoriser la réinsertion sociale, la libération conditionnelle peut être ordonnée avec la condition de vivre dans une ressource d’hébergement dans la communauté. Parmi les personnes vivant avec une maladie mentale, l’accès aux ressources d’hébergement a été associé à une plus grande stabilité résidentielle, une réduction de nombre et de la durée de séjours d'hospitalisation ainsi qu’une réduction des contacts avec le système judiciaire. Toutefois, l’accès aux ressources d’hébergement pour les personnes trouvées NCRTM est limité, en partie lié à la stigmatisation qui entoure cette population. Il existe peu d’études qui traitent du placement en ressources d’hébergement en psychiatrie légale. Pour répondre à cette question, cette thèse comporte trois volets qui seront présentés dans le cadre de deux manuscrits: 1) évaluer le rôle du placement en ressources d’hébergement sur la réhospitalisation et la récidive chez les personnes trouvées NCRTM; 2) décrire les trajectoires de disposition et de placement en ressources d’hébergement, et 3) mieux comprendre les facteurs associés à ces trajectoires. Les données de la province du Québec du Projet National de Trajectoires d’individus trouvés NCRTM ont été utilisées. Un total de 934 personnes trouvées NCRTM entre le 1er mai 2000 et le 30 avril 2005 compose cet échantillon. Dans le premier manuscrit, l’analyse de survie démontre que les individus placés dans un logement indépendant suite à une libération conditionnelle de la Commission d’Examen sont plus susceptibles de commettre une nouvelle infraction et d’être ré-hospitalisés que les personnes en ressources d’hébergement. Dans le deuxième article, l'analyse de données séquentielle a généré quatre modèles statistiquement stables de trajectoires de disposition et de placement résidentiel pour les 36 mois suivant un verdict de NCRTM: 1) libération conditionnelle dans une ressource d’hébergement (11%), 2) libération conditionnelle dans un logement autonome (32%), 3) détention (43%), et 4) libération absolue (14%). Une régression logistique multinomiale révèle que la probabilité d'un placement en ressource supervisée comparé au maintien en détention est significativement réduite pour les personnes traitées dans un hôpital spécialisé en psychiatrie légale, ainsi que pour ceux ayant commis un délit sévère. D'autre part, la probabilité d’être soumis à des dispositions moins restrictives (soit le logement indépendant et la libération absolue) est fortement associée à des facteurs cliniques tels qu’un nombre réduit d'hospitalisations psychiatriques antérieures, un diagnostic de trouble de l'humeur et une absence de diagnostic de trouble de la personnalité. Les résultats de ce projet doctoral soulignent la valeur protectrice des ressources en hébergement pour les personnes trouvées NCRTM, en plus d’apporter des arguments solides pour une gestion de risque chez les personnes trouvées NCRTM qui incorpore des éléments contextuels de prévention du risque, tel que l’accès à des ressources d’hébergement.

In Canada, Provincial and Territorial Review Boards are mandated to evaluate the risk and custody decisions about individuals found Not Criminally Responsible on Account of Mental Disorder (NCRMD) and render one of three dispositions: (a) custody, (b) conditional discharge, or (c) absolute discharge. To promote community reintegration, conditional discharge can be ordered with the condition to live in supportive housing. Among individuals living with a mental illness, supportive housing in the community has been associated with increased housing stability, reduced number and length of hospitalization and reduced involvement with the criminal justice system. However, NCRMD accused face great barriers to housing access as a result of the stigma associated with the forensic label. To date, there is little information regarding the housing placement for the forensic mentally ill individuals, such as those found NCRMD. In order to address the dearth of literature on supportive housing for the forensic population, the goal of the present thesis is threefold and addressed through two manuscripts: 1) to evaluate of the role of housing placement on rehospitalization and recidivism among individuals found NCRMD; 2) to describe the disposition and housing placement trajectories of individuals found NCRMD, and 3) to explore the factors that predict such trajectories. Data from the Québec sample of the National Trajectory Project of individuals found NCRMD were used. A total of 934 individuals found NCRMD between May 1st 2000 and April 30th 2005 comprise this sample. In the first paper, survival analyses showed that individuals placed in independent housing following conditional discharge from the Review Board were more likely to be convicted of a new offense and to be readmitted for psychiatric treatment compared with individuals residing in supportive housing. In the second paper, sequential data analysis resulted in four distinct trajectories: 1) conditional discharge in supportive housing (11%), 2) conditional discharge in independent housing (32%), 3) detention in hospital (43%) and 4) absolute discharge (14%). A multinomial logistic regression revealed that the likelihood of a placement in supportive housing compared to being detained significantly decreased for individuals treated in a forensic hospital, as well as those with an increased index offense severity. On the other hand, less restrictive disposition trajectories (i.e. independent housing and absolute discharge) were significantly influenced by clinical factors such as reduced number of prior psychiatric hospitalizations, a diagnosis of mood disorder and an absence of a comorbid personality disorder diagnosis. The findings from this study point to the protective value that supportive housing can have on the community outcomes of forensic patients, and provides solid arguments for the development of a management strategy that incorporates contextual factors such as supportive housing.

Identificador

http://hdl.handle.net/1866/13747

Idioma(s)

en

Palavras-Chave #Ressources d’hébergement #Non criminellement responsable pour cause de troubles mentaux #Ressources communautaires en santé mentale #Récidive criminelle #Réhospitalisation #Supportive housing #Not criminally responsible on account of mental disorder #Forensic psychiatry #Community mental Health ressources #Recidivism #Rehospitalization #Health Sciences - Mental Health / Sciences de la santé - Santé mentale (UMI : 0347)
Tipo

Thèse ou Mémoire numérique / Electronic Thesis or Dissertation