Les axes prioritaires face à l'émergence de phénomènes criminels en banlieue québécoise : l'exemple d'un quartier de laval.


Autoria(s): Tissot, Céline
Contribuinte(s)

Ouimet, Marc

Data(s)

12/04/2016

31/12/1969

12/04/2016

23/03/2016

01/05/2015

Resumo

Les médias renforcent l’image négative de l’émergence de zones criminelles dans certaines banlieues, mettant en avant l’impuissance des interventions policières et de la stratégie étatique. Les citoyens vivant au quotidien dans ces quartiers expriment un sentiment d’insécurité. L’impression d’un cercle vicieux entre insécurité réelle et sentiment d’insécurité persiste alors au travers de tels discours et perdure au travers des époques et des lieux, que ce soit en France, aux États-Unis ou même au Canada. Bon nombre d’études ont déjà posé la question à savoir si ces discours se fondent sur une réelle situation d’insécurité ou sur le sentiment d’insécurité des citoyens mais peu ont pris l’axe d’approfondir la réflexion et l’étude sur ces nouveaux phénomènes de désordres urbains et d’incivilités émergents dans les banlieues du Québec. Cette recherche a pour but d’approfondir cette réflexion en prenant un exemple d’un quartier de Laval au Québec. Il s’agit d’établir s’il y a réelle problématique d’incivilités et de désordres urbains ou s’il s’agit davantage d’un sentiment d’insécurité, le but étant ainsi de pouvoir établir un guide de résolutions de problèmes dans les banlieues et d’apporter une réflexion sur les interventions potentielles dans des zones sensibles. Se basant sur une méthodologique mixte, reliant une comparaison des statistiques de criminalité par quartiers à la perception d’acteurs clés de terrain de Laval, cette recherche apporte un nouveau regard sur ces résolutions de problèmes. Les résultats apportent une analyse intéressante sur cette interaction en soulignant l’importance du quartier et des caractéristiques sociodémographiques, du contrôle social informel, du tissu social mais aussi de la nécessité du cadre de l’autorité institutionnelle telle que la police, l’école ou encore le tissu associatif. Ces premiers éléments permettent d’ouvrir la discussion sur un plan partenarial d’interventions établissant une stratégie de lutte contre l’insécurité et le sentiment d’insécurité, cassant ainsi ce cercle vicieux par la mise en place d’une nouvelle gouvernance locale de sécurité et de bien-vivre ensemble.

The media strengthen the negative image of the emergence of criminal zones in certain suburbs, advancing the impotence of the police interventions and the states strategy. The citizens living to the every day life in these districts express a felling of insecurity. The impression of a vicious circle between real insecurity and feeling of insecurity persists then through such speeches and continues through times and places, whether it is in France, in the United States or even in Canada. A lot of studies have already asked the question to know if these speeches base themselves on a real situation of insecurity or on a felling of insecurity of the citizens but few took the axis to deepen the reflection and the study on these new emergent phenomena of urban disorders and incivilities in the suburbs of Quebec. This research aims at deepening this reflection by taking an example of a district of Laval in Quebec. It is a question of establishing if there is real problem of incivilities and urban disorders or if it is more about a feeling of insecurity, the purpose so being to be able to establish a guide of resolutions of problems in suburbs and to bring a reflection on the potential interventions in sensitive zones. Basing itself on methodological one mixed, connecting a comparison of the statistics of criminality by districts to the perception of key actors of Laval, this research brings a new analyse on these resolutions of problems. The results bring an interesting analysis on this interaction by underlining the importance of the district and the sociodemographic characteristics, of the informal social control, the social fabric but also the necessity of the frame of the institutional authority such as the police, the school or still the associative fabric. These first elements allow to open the discussion about a partnership plan of interventions establishing a strategy a fight against the insecurity and the feeling of insecurity, so breaking this vicious circle by the implementation of a new local governance of security and the good to live together.

Identificador

http://hdl.handle.net/1866/13429

Idioma(s)

fr

Palavras-Chave #insécurité #sentiment d'insécurité #désordres urbains #incivilités #désorganisation sociale #insecurity #social disorganization #urban disorders #suburb #banlieue #incivilities #Sociology - Criminology and Penology / Sociologie - Criminologie et établissements pénitentiaires (UMI : 0627)
Tipo

Thèse ou Mémoire numérique / Electronic Thesis or Dissertation