Analyse comparative de la pauvreté et de la structure de consommation des ménages dans la principale agglomération des Etats membres de l’UEMOA en 2008


Autoria(s): Nchare Fogam, Abdoul Karim
Contribuinte(s)

Carrasco, Marine

Data(s)

28/10/2015

31/12/1969

28/10/2015

23/09/2015

01/08/2015

Resumo

L’objectif de cette étude est de réaliser une analyse comparative de la pauvreté et de la structure de consommation des ménages des capitales des Etats membres de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) à partir des données des enquêtes dépenses des ménages (EDM) réalisées en 2008 dans ces agglomérations. En s’appuyant sur l’approche monétaire de la pauvreté mise en oeuvre par la méthode du coût des besoins essentiels, il ressort que plus d’un ménage sur 10, soit 10,5% de l’ensemble de la population étudiée vit sous le seuil de pauvreté estimé à 277450 F CFA de dépenses annuelles par unité de consommation. Le test de dominance stochastique de 1er ordre confirme que l’ampleur du phénomène est en moyenne plus importante dans les villes sahéliennes (Bamako, Niamey, Ouagadougou) que dans les grandes villes côtières (Abidjan, Dakar, Lomé). Par ailleurs, l’analyse économétrique révèle que la taille du ménage et le capital humain du chef de ménage sont des déterminants importants du niveau de vie monétaire des ménages. En effet, tandis que le risque de pauvreté est plus élevé chez les ménages de grande taille, le niveau de vie d’un ménage est d’autant plus élevé que le niveau d’instruction du chef est important. En outre, on observe que dans les agglomérations où le taux de pauvreté est le plus élevé, les ménages accordent un poids plus élevé aux dépenses alimentaires. Enfin, l’estimation des élasticités dépenses totales de la demande à l’aide d’une régression linéaire suggère qu’en moyenne, les besoins de consommation insatisfaits par les ménages portent sur les services (les transports, la communication, la santé, l’éducation et les loisirs).

The objective of this study is to perform a comparative analysis of the poverty and the structure of the household consumption in the capital cities of West Africa Economic and Monetary Union’s member states from the survey data of household spending (SHS) collected in 2008 in these cities. Based on the monetary approach to poverty implemented by the method of the cost of basic needs, it appears that more than 10 households or 10.5% of the total target population lives below the poverty line estimated at 277,450 CFA francs of annual expenditures per consumer unit. The first order stochastic dominance test confirms that the scale of the problem is on average higher in Sahelian cities (Bamako, Niamey and Ouagadougou) than in the large coastal cities (Abidjan, Dakar and Lomé). Moreover, econometric analysis shows that household size and the human capital of the household head are important determinants of the monetary standard of living of households. Indeed, while the poverty risk is higher for large households, the living standard of a household is as higher as the educational level of the head. In addition, we observe that in cities where the poverty rate is higher , households place a higher weight on food expenditures. Finally, the estimated total expenditure elasticity of demand with an OLS regression suggests that unmet consumer needs by households cover services (transportation, communication, health, education and leisure).

Identificador

http://hdl.handle.net/1866/12585

Idioma(s)

fr

Palavras-Chave #Pauvreté #Structure de consommation #Dominance stochastique #Régression #Poverty #Structure of consumption #Stochastic dominance #Economics - General / Économie - Généralités (UMI : 0501)
Tipo

Thèse ou Mémoire numérique / Electronic Thesis or Dissertation