Redefining U.S. borders : a reading of Sandra Cisneros’s Caramelo, Cristina Garcia’s The Agüero Sisters, and David Plante’s The Family and The Native


Autoria(s): Gaddas, Aya L. Jr
Contribuinte(s)

Schwartzwald, Robert

Data(s)

06/10/2014

31/12/1969

06/10/2014

29/09/2014

01/08/2013

Resumo

Cette thèse propose une redéfinition de la notion de frontière dans le contexte américain, avec pour point de départ les romans de trois voix littéraires issues de trois minorités ethniques : Sandra Cisneros (Caramelo), Cristina Garcia (The Agüero Sisters) et David Plante (The Family et The Native). Je conceptualise la frontière comme fluctuation entre mouvement et immobilité, entre porosité et imperméabilité. Dans le premier chapitre, je fournis des repères sur la théorie des frontières et j'analyse les avancées de ce champ d'étude, du concept de terre frontalière (“Borderland Theories”) jusqu'aux récits d'immigration. Je propose un cadre conceptuel que j'appelle « Écrire la frontière à partir de la perspective de la frontière », lequel permet une lecture neuve des récits de frontière, et une redéfinition de la notion elle-même. Prise comme perspective, la frontière est une dynamique vivante, ce qui la rend plurielle et impossible à fixer définitivement; aussi les récits de frontière présentent-ils une grande variété d’expériences, toutes liées à des moments et à des points de vue uniques. Dans le second chapitre, j’analyse la porosité des frontières dans le contexte géopolitique contemporain, en mettant en lumière comment la colonisation, la mondialisation économique et l’immigration sont autant de mécanismes de transgression des frontières qui suivent des orientations transnationales, dénationales et postnationales. Dans le troisième chapitre, j’étudie la résurgence des frontières dans la vie des immigrants qui habitent aux États-Unis. J’identifie l’insécurité capitaliste ainsi que la marchandisation de l’espace et de l’ethnicité comme étant à l'origine du renforcement des frontières délimitant les quartiers ethniques; génératrices de stéréotypes négatifs, ces divisions physiques deviennent une technologie d’exclusion et d’injustice sociale. Le dernier chapitre présente une lecture des aspects esthétiques de la frontière, voyant comment ils peuvent contribuer à écrire la frontière à partir de la perspective de la frontière. Dans les textes à l'étude, j'examine de près la problématisation du concept de représentation, la multiplicité des points de vue narratifs, l’inaccessibilité du réel, et la partialité de la médiation. Mots clés : Théories et écrits sur les frontières, minorités ethniques aux États-Unis, multiculturalisme, culture, immigration, mondialisation, espace, place, territoire, état-nation, nationalisme, histoire, langue et langage, représentation, communauté, justice sociale, citoyenneté

This thesis suggests a redefinition of the concept of the border in the context of the United States starting from the novels of three minority American writers, namely Sandra Cisneros’s Caramelo, Cristina Garcia’s The Agüero Sisters, and David Plante’s The Family and The Native. I read the border in terms of movement between stasis and movement, between porousness and impermeability. In the first chapter of the dissertation, I situate border theory and analyse the progression of the field from borderland theories to immigration narratives. I introduce what I call “writing the border from the perspective of the border” as a conceptual frame from which to read border narratives and to redefine the border. Border perspective is a living dynamic that resists final resolutions. Border narratives represent a plethora of experiences that are moment-related and perspective bound. In the second chapter, I analyse the crossability of borders in the contemporary geopolitical scene. I highlight colonization, economic globalization, and immigration as instances of border crossing dynamics that function along transnational, denational, and postnational lines. In the third chapter, I analyse the movement of borders back into the life of immigrants in the United States. I identify capital insecurity and the commodification of space and ethnicity as reasons behind the tightening of the borders of the ghetto, the barrio, and the enclave. The clear-cut boundaries of the ethnic neighborhood become a technology of seclusion, stereotyping, and social injustice. The last chapter of this dissertation is a reading of border aesthetics and their contribution to writing the border from the perspective of the border. I analyse most prominently the novels’ problematization of the concept of representation and their focus on the multiplicity of perspectives and the inaccessibility of the real and the partiality of mediation. Key words: border theory and literatures, ethnic minorities in the U.S., multiculturalism, culture, immigration, globalization, space, place, territory, nation-state, nationalism, history, language, representation, community, social justice, citizenship

Identificador

http://hdl.handle.net/1866/11113

Idioma(s)

en

Palavras-Chave #Border theory and literatures #Multiculturalism #Globalization #Space and place #History #Representation #Community #Immigration and citizenship #Social justice #Nation-state and territory #Théories et écrits sur les frontières #Multiculturalisme #Mondialisation #Espace et place #Histoire et culture #Représentation #Communauté #Immigration et citoyenneté #Justice sociale #Etat-nation et territoire #Literature - English / Littérature - Anglaise (UMI : 0593)
Tipo

Thèse ou Mémoire numérique / Electronic Thesis or Dissertation