Recompositions de l’espace Taï et gouvernance du parc national dans un contexte de crise (Sud-Ouest de la Côte d’Ivoire)
Data(s) |
17/01/2014
17/01/2014
01/01/2014
|
---|---|
Resumo |
Le Sud-Ouest ivoirien, auquel appartient l’espace Taï, est une région d’immigration où se sont installés à partir de 1965 des allochtones (ivoiriens venant d’autres régions) et des allogènes originaires des pays voisins pour l’agriculture de rente. Cela a engendré la raréfaction des terres qui s’est transformée en conflits fonciers permanents entre les autochtones et les immigrés, installant ainsi un climat de méfiance entre les communautés. Or, la gestion participative des ressources naturelles impliquant les communautés locales, recommandée voire imposée pour la conservation de la nature, repose sur l’argument fondamental selon lequel le capital social, dont disposent les communautés rurales, constitue un atout important pour l’implémentation de cette gestion. La gouvernance du parc national de Taï s’inscrit dans cette vision. Mais l’environnement conflictuel dans lequel se trouve l’espace Taï est défavorable à la gestion participative. Cette situation a négativement impacté le capital social, nuisant ainsi les actions de l’OIPR qui reposent sur la participation des différentes communautés locales pour la conservation du parc national. |
Identificador |
1639-1306 |
Idioma(s) |
fr |
Publicador |
Centre de recherche en éthique de l'UdeM (CRÉUM) |
Relação |
Revue Éthique et Économique / Ethics and Economics;Volume 11, Numéro 1 |
Palavras-Chave | #Philosophie #Éthique #Rapports inter-communautaires #Migrants #Conflits fonciers #Parc national #Gestion participative #Capital social |
Tipo |
Article |