The Ethics Of Reconciling : Learning From Canada’s Truth And Reconciliation Commission


Autoria(s): Snyder, Emily
Data(s)

25/11/2010

25/11/2010

01/11/2010

Resumo

In 2008, the Truth and Reconciliation Commission of Canada (TRC) was initiated to address the historical and contemporary injustices and impacts of Indian Residential Schools. Of the many goals of the TRC, I focus on reconciliation and how the TRC aims to promote this through public education and engagement. To explore this, I consider two questions: 1) who does the TRC include in the process of reconciliation? And 2) how might I, as someone who is not Indigenous (specifically, as someone who is “white”), be engaged by the TRC? Ethical queries arise which speak to broader concerns about the TRC’s capability to fulfill its public education goals. I raise several concerns about whether the TRC’s plan to convoke the col- lective will result in over-simplifying the process by relying on blunt, poorly defined identity categories that erase the heterogeneity of those residing in Canada, as well as the complexity of the conflict among us. I attempt to situate myself in-between proclamations of “success” or “failure” of the TRC, to better understand what can be learned from contested truths and experiences of uncertainty.

En 2008, la Commission de témoignage et réconciliation du Canada (TRC) a lancée ses travaux pour remédier aux injustices historiques et contemporaines des écoles résidentielles sur les peuples autochtones. Parmi les nombreux objectifs de la TRC, je me concentrerai sur celui de la réconciliation, en particulier sur la manière dont la TRC vise à la promouvoir à travers l’éducation et l’engagement publics. Aux fins de mon argumentation, je considère deux questions : 1) quels individus la TRC inclut-elle dans le processus de réconciliation? 2) comment pourrais-je, en tant que non Autochtone (spécifiquement, en tant que personne « blanche »), m’engager dans la TRC? Des questions éthiques plus larges surgissent quant à la capacité qu’aurait la Commission de témoignage et réconciliation à s'acquitter de son rôle qui est d’enseigner et de sensibiliser. Je soulève plusieurs préoccupations dont l’une est de savoir si le but de la TRC de convoquer la collectivité ne risque pas d’aboutir à une trop grande simplification d’un processus qui, en s'appuyant sur des catégories identitaires mal définies, risque d’éliminer l'hétérogénéité des personnes résidant au Canada, ainsi que la complexité du conflit entre nous. Afin de mieux comprendre ce qui peut être appris de vérités contestées et d'expériences incertaines, j’essaie de me situer entre les deux pôles de « réussite » et d’« échec » de la TRC.

Identificador

1718-9977

http://www.creum.umontreal.ca/IMG/pdf_03_Snyder.pdf

http://hdl.handle.net/1866/4337

Idioma(s)

en

Publicador

Centre de recherche en éthique de l'UdeM (CRÉUM)

Relação

Revue Les ateliers de l'éthique / The Ethics Forum;volume 5, numéro 2

Palavras-Chave #éthique #commission vérité et réconciliation #pensionnats indiens
Tipo

Article