Leadership ethics and the problem of Dirty Hands in the political economy of contemporary Africa


Autoria(s): Hellsten, Sirkku K.
Data(s)

08/02/2010

08/02/2010

2006

Resumo

Cet article discute des problèmes de gouvernance et de corruption en Afrique dans le cadre d’un débat politique et philosophique large entre universalisme et relativisme, idéalisme et réalisme, ainsi que entre individualisme et communautarisme. Premièrement, je défends que l’approche réaliste de l’éthique politique et du leadership ne permet pas de différencier entre les éléments descriptifs et prescriptifs de la gouvernance et peut aisément être utilisée pour justifier « les Mains Sales » des dirigeants au nom de l’intérêt supérieur de la nation, même dans les cas où l’intérêt personnel est la seule force motivationnelle pour les actions qui sapent les codes sociaux et éthiques ordinaires. Deuxièmement, l’article montre la faillite de la confiance publique dans le gouvernement et la faiblesse de l’Etat renforce les politiques communautariennes sub-nationales qui tendent à être fondées sur l’ethnie et exclusive, et par conséquent, qui viole le cœur de l’éthique publique, c’est-à-dire l’impartialité. Finalement, l’article suggère que les principes d’éthique universels pour les services publiques soient introduits en complément plutôt qu’en concurrence avec les éthiques locales, socialement et culturellement limitée au privé. Cela requière, d’une part, que nous comprenions mieux la complexité historique, les circonstances économiques et sociales et les arrangements politiques transitionnels dans les pays africains. D’autre part, un nous devons investir dans une éducation éthique civique et professionnel réflexive qui adopte un point de vue nuancé entre le réalisme politique et l’idéalisme comme point de départ des réformes institutionnelles, aussi bien que modalité de changement des comportements à long terme.

The article discusses problems of poor governance and corruption in Africa within the framework of wider philosophical and political debates between universalism and relativism, idealism and realism, as well as individualism and communitarianism. Firstly, the author claims that the realist approach to political and leadership ethics fails to differentiate between descriptive and prescriptive elements of governance and can thus easily be used to justify ‘Dirty Hands’ of the leaders in the name of the greater national good, even in cases in which self-interest is the only motivational force for actions that undermine ordinary codes of social and personal ethics by public officers. Secondly, the article shows how the failing of public trust in government and the weakness of the state further enforce sub-national communitarian politics that tend to be ethnically based and exclusive, and thus, violate the core of public ethics, that is, the requirement for impartiality. Finally, the article suggests idealistic universal principles for public (service) ethics to be introduced as complementary rather than competing with local, socially and culturally bound ‘private’ ethics. This requires that, on the one hand, we need to understand better the complex historical, economic and social circumstances and transitional political arrangements in African countries. On the other hand, we need to invest more in reflective civic and professional ethics education that adopts a balanced view between political realism and idealism as the starting point for institutional reforms as well as for long term attitude- and behavior- change.

Identificador

1639-1306

http://ethique-economique.net/

http://hdl.handle.net/1866/3378

Idioma(s)

en

Publicador

Centre de recherche en éthique de l'UdeM (CRÉUM)

Relação

Revue Éthique et Économique / Ethics and Economics;Volume 4, Numéro 2

Palavras-Chave #Philosophy #Ethics #Economics
Tipo

Article