Argentina’s Worker-Recovered Factories : strategies and survival


Autoria(s): El-Najjar, Ziad
Contribuinte(s)

Dufour, Pascale

Data(s)

19/03/2010

31/12/1969

19/03/2010

04/02/2010

01/08/2009

Resumo

Les usines récupérées par les ouvriers en Argentine sont devenues un mouvement social emblématique symbolisant l'un des aspects de la révolte sociale entourant la crise économique de 2001-2002. Les usines récupérées sont des entreprises abandonnées par leurs propriétaires originaux ou déclarées faillite, laissant derrières elles des salaires et des dettes impayés. Par conséquence, les ouvriers ont commencé à récupérer leurs usines; reprenant la production sans leurs anciens patrons, sous, et au profit de la gestion collective des ouvriers. Le mouvement est remarquable pour sa rémunération égalitaire et sa gestion horizontale. Ce travail examine la continuité des usines récupérées et ceci à travers l'évolution sociale, politique et économique du paysage de l'Argentine. Il évalue également l'impact du mouvement en tant que défi aux modes économiques de production hégémoniques et orientés vers le marché. En supposant que l'avenir du mouvement dépend de deux ensembles de facteurs, le rapport analyse les facteurs internes à travers le prisme de la théorie de mobilisation des ressources, ainsi que les facteurs externes à travers la perspective de la théorie de la structure de l'opportunité politique. Le travail conclut que la situation actuelle se trouve dans une impasse dans laquelle le mouvement a gagné l'acceptation institutionnelle, mais a échoué d'effectuer le changement structurel favorisant ses pratiques et garantissant la sécurité à long terme. Il argumente que le mouvement doit consolider certains aspects combatifs. Il doit consolider sa nouvelle identité en tant que mouvement social et forger des alliances stratégiques et tactiques tout en préservant son autonomie.

The worker-recovered factories of Argentina became an emblematic social movement symbolizing one of the aspects of the social upheaval surrounding the economic crisis of 2001-2002. The recovered factories are enterprises abandoned by their original owners or declared bankrupt, leaving behind unpaid wages and trailing debts. In response, workers began recuperating their factories; resuming production without their former bosses, under, and for the benefit of, a collective worker management. The movement is remarkable for its egalitarian remuneration and its horizontal management. This paper examines the continuity of the recovered factories through the evolving social, political and economic landscape of Argentina. It also assesses the impact of the movement as a challenge to the hegemonic, market-oriented, economic modes of production. Assuming that the future of the movement depends on two sets of factors, the paper analyses internal factors through the prism of resource mobilization theory and external factors from the perspective of political opportunity structure theory. The work concludes that the current situation is one of stalemate, in which the movement gained institutional acceptance, but failed to effect structural change favouring its practices and guaranteeing long-term security. It argues that the movement needs to consolidate certain combative aspects. It must consolidate its new identity as a social movement and forge strategic and tactical alliances while preserving its autonomy.

Identificador

http://hdl.handle.net/1866/3591

Idioma(s)

en

Palavras-Chave #Mouvements sociaux #Social movements #Politique de l’Argentine #Argentine politics #Usines récupérées #Worker-recovered factories/enterprises #Autogestion #Workers’ self-management #«Horizontalism» #“Horizontalism” #Crise Argentine de 2001-2002 #Argentine crisis of 2001-2002 #Political Science - General / Science politique - Généralités (UMI : 0615)
Tipo

Thèse ou Mémoire numérique / Electronic Thesis or Dissertation