Grammaire de la phénoménologie


Autoria(s): Ænishanslin J.-F.
Contribuinte(s)

Schüssler, I.

Data(s)

2010

Resumo

Selon Heidegger, la phénoménologie ne serait pas une école de pensée ni un mouvement philosophique, mais la pure possibilité de « répondre en son temps à ce qui est à penser ». Pourquoi s'occuperait-on dès lors de l'histoire des diverses doctrines qui en revendiquent le titre ? Mais peut-on parler de « la » phénoménologie ? Plutôt que de présupposer une telle identité, on s'attache ici à une reconstruction possible de l'homonymie des phénoménologies, en prêtant attention à l'incessant remaniement de la logique qu'elles opèrent en relation avec la question du langage. Ce qui se trame ainsi sous le double nom de « phénoménologie » et de « grammaire » est l'histoire d'un motif qui, de Lambert à Husserl en passant par Kant, Hegel et Brentano, traverse la philosophie moderne jusque dans ses « déconstructions ». S'ouvre ainsi la possibilité d'une lecture de la Recherche que Husserl consacre à « l'idée de grammaire pure logique », lecture attentive à la synonymie des diverses grammaires philosophiques qui traversent l'histoire. On suit alors un chemin indiqué par Platon et Aristote, qui conduit des Alexandrins à Frege, des grammaires spéculatives à Peirce, de Port- Royal à Russell. Non que la question grammaticale ait le même sens, se réfère à la même chose, prétende à la même vérité dans chacune de ces formes de pensée, mais parce que la question de la grammaire renvoie toujours à cette autre : à quelles conditions le sens, la référence et la vérité sont-ils possibles ?

Formato

392

Identificador

http://serval.unil.ch/?id=serval:BIB_580BEA3CA8C7

reroid:R007104294

Idioma(s)

fr

Publicador

Faculté des lettresUniversité de LausanneUNIL - DorignyAnthropole - bureau 2049CH-1015 LausanneAnthropole - bureau 2049: Université de Lausanne, Faculté des lettres

Tipo

info:eu-repo/semantics/doctoralThesis

phdthesis