D'une littérature mal nommée


Autoria(s): Álvares, Cristina
Data(s)

14/12/2015

Resumo

Depuis les années 1980, lorsqu’elle émerge associée à la Marche des Beurs, de son vrai nom Marche pour l’égalité et contre le racisme, la littérature produite par les écrivains français nés de parents immigrés du Maghreb fait l’objet d’une revendication de reconnaissance et de légitimation culturelle qui prolonge la revendication politique d’intégration à la société française des populations issues de l’immigration. L’histoire de ce mouvement littéraire est donc celle de la lutte pour une place dans le champ littéraire français moyennant l’accès au dispositif institutionnel qui y introduit œuvre et auteur : maisons d’édition, presse et médias audiovisuels, librairies, prix littéraires, universités. Cet appareil de reconnaissance et de légitimation, Michel Laronde l’appelle l’Institution. L’un des instruments de l’Institution est la catégorisation.

Identificador

2325-1506

http://hdl.handle.net/1822/38980

Idioma(s)

fra

Publicador

Mondesfrancophones

Direitos

info:eu-repo/semantics/openAccess

Palavras-Chave #Literatura «beur» #Manifestos #Categorias #Legitimação
Tipo

info:eu-repo/semantics/article