377 resultados para variabilité


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Les mesures satellitaires de réflectance de télédétection (Rrs) associée à la fluorescence de la chlorophylle-a induite par le soleil (FCIS), notées Rrs,f , sont largement utilisées dans le domaine de l’océanographie converties sous la forme de rendement quantique de la fluorescence (QYF). Le QYF permet de déterminer l’impact de l’environnement sur la croissance du phytoplancton. Tout comme les autres mesures qui reposent sur la luminance montante, le QYF, et donc la Rrs,f , sont influencés par les effets de bidirectionnalité. Ainsi, sachant que la variabilité naturelle du QYF est faible, les biais engendrés par une normalisation inadéquate de la Rrs,f peuvent avoir des impacts importants sur l’interprétation des mesures de QYF à l’échelle planétaire. La méthode actuelle utilisée pour corriger la dépendance angulaire du signal observé dans la bande de fluorescence par le spectroradiomètre imageur à résolution moyenne (MODIS), embarqué à bord du satellite Aqua, repose sur l’application d’une table de correspondance (LUT) développée par Morel et al. (2002). Toutefois, l’approche de Morel et al. (2002) ne tient pas compte du caractère isotrope de la FCIS ce qui induit des biais systématiques sur les mesures de Rrs,f selon la latitude, par exemple. Dans ce mémoire, une nouvelle méthode de calcul de la LUT ayant pour but de réduire ces biais est introduite. Tout d’abord, celle-ci intègre une mise à jour des propriétés optiques inhérentes (IOPs) dans le modèle de transfert radiatif sur la base de publications plus récentes. Ensuite, la gamme spectrale de son application est élargie à la bande de fluorescence contrairement à la méthode actuelle qui se limite à la longueur d’onde de 660 nm. Finalement, la LUT révisée tient compte des trois composantes principales de la réflectance de télédétection que sont (1) la rétrodiffusion élastique de la lumière par les molécules d’eau et par les particules en suspension, (2) la diffusion Raman (inélastique) par les molécules d’eau et (3) la FCIS. Les résultats de Rrs,f normalisées avec la nouvelle méthode présentent une différence de dispersion moyenne par rapport à celle obtenue par l’application de la méthode de Morel et al. (2002) de l’ordre de -15 %. Des différences significatives, de l’ordre de -22 %, sont observées à de grands angles d’observation et d’éclairement (> 55 %).

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Ce mémoire de recherche investigue la continuité des traits psychopathiques chez les enfants de même que la contribution de la qualité des relations avec les parents, l’enseignant et les pairs à la variabilité de ces traits. La présente étude porte sur 281 enfants (48 % de filles) âgés de 6 à 9 ans avec un trouble des conduites. Trois dimensions de traits psychopathiques ont été évaluées chez les enfants (narcissisme, impulsivité, insensibilité), en plus d’un construit global. Ces traits ont été mesurés avec l’APSD par un parent et un enseignant à l’entrée dans l’étude (temps 0 ou T0) puis à une année d’intervalle sur une période de 4 ans (T1 à T4). Ces évaluateurs ont également évalué la qualité de leur relation avec l’enfant ainsi que celle avec les pairs (T0). Les résultats montrent que la stabilité différentielle des traits sur l’intervalle de quatre années va de faible à modérée pour chaque dimension. Cependant, l’analyse de la stabilité des niveaux moyens indique que c’est entre le T0 et le T2 que la variabilité des traits est la plus significative, la stabilité étant plus importante entre le T2 et le T4. Enfin, l’étude démontre qu’aucune des variables relationnelles ne contribue significativement à la variabilité des traits quatre ans plus tard et ce, pour chacune des dimensions ainsi que pour le construit global. stabilité, traits psychopathiques, traits antisociaux, trouble des conduites, enfants, relation avec le parent, relation avec l’enseignant, relation avec les pairs