46 resultados para torsades de pointes
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BACKGROUND Although it has been well established that methadone use can result in prolonged QTc/torsades de pointes (TdP) and has been labeled as one of the main drugs that cause TdP, it is still prescribed indiscriminately, and several cases of methadone-associated TdP have been seen in our community. METHODS Our objective was to determine the associated factors for prolonged QTc and the development of torsades de pointes (TdP) in our underserved patient population. We found 12,550 ECGs with prolonged QTc between 2002 and 2013. Medical records were reviewed in order to identify precipitating factors for prolonged QTc and to detect incidence of TdP. RESULTS We identified 2735 patients with prolonged QTc who met the inclusion criteria. Of these, 89 (3%) experienced TdP. There was a greater prevalence of HIV infection in the TdP group (11.2 vs. 3.7%, p < 0.001). Furosemide, hydrochlorothiazide, selective serotonin reuptake inhibitors (SSRIs), amiodarone, ciprofloxacin, methadone, haloperidol, and azithromycin were the drugs most often associated with prolonged QTc (31, 8.2, 7.6, 7.1, 3.9, 3.4 and 3.3%, respectively). However, the agents most commonly associated with TdP were furosemide (39.3%), methadone (27%), SSRIs (19.1%), amiodarone (18%), and dofetilide (9%). The medications with statistical significance in the multivariate analysis for TdP development in descending order were as follows: ranolazine (odds ratios [OR] = 53.61, 95% confidence interval [CI] 5.4-524, p < 0.001), dofetilide (OR = 25, CI 6.47-103.16, p < 0.001), voriconazole (OR = 21.40, CI 3.24-124.25, p < 0.001), verapamil (OR = 10.98, CI 2.62-44.96, p < 0.001), sotalol (OR = 12.72, 1.95-82.81, p = 0.008), methadone (OR = 9.89, CI 4.05-24.15, p < 0.001), and SSRI (OR = 2.26, CI 1.10-5.96, p < 0.001). This multivariate analysis revealed that amiodarone and HIV infection were not implicated in TdP. CONCLUSION Methadone was by far the leading medication implicated in the development of TdP and an independent predictor in both univariate and multivariate analyses despite the fact that it was not the most common QT-prolonging medication in our population.
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Presentamos el caso de un varón tratado por convulsiones con diazepam en varias ocasiones. Finalmente se demuestra un síndrome de QT largo adquirido que le predisponía a torsades de pointes manifestándose con convulsiones y, por tanto, tratado erróneamente. Se repasa el síndrome del QT largo, describiendo las diferentes causas tanto congénitas como adquiridas, diagnóstico electrocardiográfico, la medición corregida del intervalo QT según la frecuencia cardiaca y tratamiento.
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Introduction: Ondansetron is a 5-HT3 receptor antagonist commonly used as an anti-emetic to prevent the nausea and vomiting associated with anti-cancer drugs, cancer radiotherapy, or postoperatively. Recently, the US Food and Drug Administration (FDA) issued a warning for ondansetron due to a potential for prolongation of the QT interval of the electrocardiogram (ECG), a phenomenon that is associated with an increased risk of the potentially fatal arrhythmia torsade de pointes. Areas covered: We undertook a review of the cardiac safety of ondansetron. Our primary sources of information were PubMed (with downloading of full articles), and the internet. Expert opinion: The dose of ondansetron that the FDA has concerns about is 32 mg iv (or several doses that are equivalent to this), which is only used in preventing nausea and vomiting associated with cancer chemotherapy. This suggests that ondansetron may be safe in the lower doses used to prevent the nausea and vomiting in radiation treatment or postoperatively. However, as there is a report that a lower dose of ondansetron prolonged the QT interval in healthy volunteers, this needs to be clarified by the FDA. More research needs to be undertaken of the relationship between QT prolongation and torsades in order that the FDA can produce clear-cut evidence of pro-arrhythmic risk when introducing warnings for this.
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Introduction: Domperidone is a dopamine D2-receptor antagonist developed as an antiemetic and prokinetic agents. Oral domperidone is not approved in the US, but is used in many countries to treat nausea and vomiting, gastroparesis, and as a galactogogue (to promote lactation). The US Food and Drug Administration (FDA) have issued a warning about the cardiac safety of domperidone. Areas covered: The authors undertook a review of the cardiac safety of oral domperidone. Expert opinion: The data from preclinical studies are unambiguous in identifying domperidone as able to produce marked hERG channel inhibition and action potential prolongation at clinically relevant concentrations. The compound’s propensity to augment instability of action potential duration and action potential triangulation are also indicative of proarrhythmic potential. Domperidone should not be administered to subjects with pre-existing QT prolongation/LQTS, subjects receiving drugs that inhibit CYP3A4, subjects with electrolyte abnormalities or with other risk factors for QT-prolongation. With these provisos, it is possible that domperidone may be used as a galactogogue without direct risk to healthy breast feeding women but more safety information should be sought in this situation. Also, more safety information is required regarding risk to breast feeding infants or before domperidone is routinely used in gastroparesis or gastroesphageal reflux in children.
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Thèse numérisée par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
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Le tamoxifène, un modulateur sélectif des récepteurs oestrogéniques, est un médicament largement utilisé depuis plus de vingt ans pour le traitement et la prévention du cancer du sein. Plusieurs études ont rapporté que l’administration aiguë du tamoxifène pouvait réduire certains courants K+ cardiaques. Cette observation suggère que les femmes traitées de façon chronique avec le tamoxifène risquent d’avoir une prolongation de leur intervalle QT, favorisant ainsi le développement de torsades de pointes. Puisque in vivo, le tamoxifène est largement métabolisé et son effet est attribué à celui du 4hydroxy-tamoxifène (4OH-tamoxifène), nous avons d'abord vérifié si les effets du tamoxifène sur la repolarisation pouvaient être dus au 4OH-tamoxifène. À l'aide de la méthode de patch-clamp, nous avons étudié l’effet aigu du 4OH-tamoxifène sur les courants K+ présents au niveau ventriculaire chez la souris femelle. En premier lieu, nous avons démontré que les souris traitées avec le 4OH-tamoxifène présentaient une diminution des courants K+ comparativement aux souris intactes. Fait intéressant, le prétraitement des myocytes avec l’antagoniste des récepteurs oestrogéniques, le ICI 182,780, ou l’inhibiteur de la synthèse protéique, l'actinomycine D, n’a pas modifié les effets du 4OH-tamoxifène. Ces résultats suggéraient que les effets du 4OH-tamoxifène sur les courants potassiques ne soient pas liés à la transcription génomique et n’implique pas les récepteurs aux œstrogènes. Bien que l’administration aiguë du 4OH-tamoxifène diminue les courants K+ cardiaques, l’absence de troubles au niveau du rythme cardiaque chez les femmes traitées à long terme exclu la possibilité de conclure que le traitement chronique avec le tamoxifène augmente la durée de l’intervalle QT. L'accès à des souris femelles et des cobayes nous a permis de démontrer que contrairement au traitement en aigu, les courants et les canaux K+ cardiaques sont augmentés en chronique. Les oestrogènes associés à une diminution des courants K+ d’une part et nos résultats obtenus avec le tamoxifène d’autre part suggèrent qu’en bloquant les récepteurs oestrogéniques, le tamoxifène puisse prévenir les effets inhibiteurs des oestrogènes sur les courants K+. Cette association œstrogènes- tamoxifène- récepteurs oestrogéniques et courants K+ nous a encouragées à approfondir encore nos études et vérifier l’influence des hormones sexuelles féminines sur la repolarisation ventriculaire. Une troisième étude a été ainsi réalisée chez des souris femelles ovariectomisées et des souris déficientes en récepteurs oestrogéniques α ou β afin de vérifier le rôle des oestrogènes et des récepteurs oestrogéniques sur la repolarisation ventriculaire. Nos résultats ont révélé clairement que l’absence des oestrogènes entraîne une augmentation de la densité du courant K+ transitoire indépendant du Ca2+ (Ito) et de l’expression du canal Kv4.3 et ces effets sont médiés par les REα. Ces données soutiennent davantage notre conclusion que l’inhibition des récepteurs oestrogéniques est responsable de l’augmentation des courants/canaux K+ et suggèrent fortement qu’ils jouent un rôle dans la régulation de la repolarisation ventriculaire. Elles soulignent aussi l'importance de vérifier le statut hormonal des animaux utilisés pour des études touchant l'électrophysiologie cardiaque. Dans la dernière partie de cette thèse nous avons vérifié les effets de la grossesse et du système nerveux autonome sur les différents paramètres électrocardiographiques et plus particulièrement sur le rythme cardiaque chez la souris. Nos données ont montré que, comme chez la femme enceinte, la grossesse est associée à une augmentation du rythme cardiaque. De plus, l'augmentation des niveaux des hormones féminines pourrait affecter l’automatisme et l’activité électrique cardiaque. Ces différentes études ont augmenté les connaissances sur la régulation hormonale de l'électrophysiologie cardiaque et aideront aux avancements des recherches chez les femmes.
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A growing number of drugs have been shown to prolong cardiac repolarization, predisposing individuals to life-threatening ventricular arrhythmias known as Torsades de Pointes. Most of these drugs are known to interfere with the human ether à-gogo related gene 1 (hERG1) channel, whose current is one of the main determinants of action potential duration. Prolonged repolarization is reflected by lengthening of the QT interval of the electrocardiogram, as seen in the suitably named drug-induced long QT syndrome. Chirality (presence of an asymmetric atom) is a common feature of marketed drugs, which can therefore exist in at least two enantiomers with distinct three-dimensional structures and possibly distinct biological fates. Both the pharmacokinetic and pharmacodynamic properties can differ between enantiomers, as well as also between individuals who take the drug due to metabolic polymorphisms. Despite the large number of reports about drugs reducing the hERG1 current, potential stereoselective contributions have only been scarcely investigated. In this review, we present a non-exhaustive list of clinically important molecules which display chiral toxicity that may be related to hERG1-blocking properties. We particularly focus on methadone cardiotoxicity, which illustrates the importance of the stereoselective effect of drug chirality as well as individual variations resulting from pharmacogenetics. Furthermore, it seems likely that, during drug development, consideration of chirality in lead optimization and systematic assessment of the hERG1 current block with all enantiomers could contribute to the reduction of the risk of drug-induced LQTS.
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The long QT syndrome (LQTS) is a genetic disorder characterized by prolongation of the QT interval in the electrocardiogram (ECG) and a propensity to "torsades de pointes" ventricular tachycardia frequently leading to syncope, cardiac arrest, or sudden death usually in young otherwise healthy individuals. LQTS caused by mutations of predominantly potassium and sodium ion channel genes or channel-interacting proteins leading to positive overcharge of myocardial cell with consequent heterogeneous prolongation of repolarization in various layers and regions of myocardium. These conditions facilitate the early after-depolarization and reentry phenomena underlying development of polymorphic ventricular tachycardia observed in patients with LQTS. Obtaining detailed patient history regarding cardiac events in the patient and his/her family members combined with careful interpretation of standard 12-lead ECG (with precise measurement of QT interval in all available ECGs and evaluation of T-wave morphology) usually is sufficient to diagnose the syndrome. The LQTS show great genetic heterogeneity and has been identified more than 500 mutations distributed in 10 genes: KCNQ1, HERG, SCN5A, KCNE1, KCNE2, ANKB, KCNJ2, CACNA1A, CAV3 and SCN4B. Despite advances in the field, 25-30% of patients remain undiagnosed genetic. Genetic testing plays an important role and is particularly useful in cases with nondiagnostic or borderline ECG findings.
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Long QT Syndrome (LQTS) is a cardiac channelopathy characterized by prolonged ventricular repolarization and increased risk to sudden death secondary to ventricular dysrrhythmias. Was the first cardiac channelopathy described and is probably the best understood. After a decade of the sentinel identification of ion channel mutation in LQTS, genotype-phenotype correlations have been developed along with important improvement in risk stratification and genetic guided-treatment. Genetic screening has shown that LQTS is more frequent than expected and interestingly, ethnic specific polymorphism conferring increased susceptibility to drug induced QT prolongation and torsades de pointes have been identified. A better understanding of ventricular arrhythmias as an adverse effect of ion channel binding drugs, allow the development of more safety formulas and better control of this public health problem. Progress in understanding the molecular basis of LQTS has been remarkable; eight different genes have been identified, however still 25% of patients remain genotype-negative. This article is an overview of the main LQTS knowledge developed during the last years.
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The voltage-dependent K+ channel responsible for the slowly activating delayed K+ current IKs is composed of pore-forming KCNQ1 and regulatory KCNE1 subunits, which are mutated in familial forms of cardiac long QT syndrome. Because KCNQ1 and KCNE1 genes also are expressed in epithelial tissues, such as the kidneys and the intestine, we have investigated the adaptation of KCNE1-deficient mice to different K+ and Na+ intakes. On a normal K+ diet, homozygous kcne1−/− mice exhibit signs of chronic volume depletion associated with fecal Na+ and K+ wasting and have lower plasma K+ concentration and higher levels of aldosterone than wild-type mice. Although plasma aldosterone can be suppressed by low K+ diets or stimulated by low Na+ diets, a high K+ diet provokes a tremendous increase of plasma aldosterone levels in kcne1−/− mice as compared with wild-type mice (7.1-fold vs. 1.8-fold) despite lower plasma K+ in kcne1−/− mice. This exacerbated aldosterone production in kcne1−/− mice is accompanied by an abnormally high plasma renin concentration, which could partly explain the hyperaldosteronism. In addition, we found that KCNE1 and KCNQ1 mRNAs are expressed in the zona glomerulosa of adrenal glands where IKs may directly participate in the control of aldosterone production by plasma K+. These results, which show that KCNE1 and IKs are involved in K+ homeostasis, might have important implications for patients with IKs-related long QT syndrome, because hypokalemia is a well known risk factor for the occurrence of torsades de pointes ventricular arrhythmia.
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Three years of weekly sampling from a coastal station and 29 monthly cruises over the whole continental shelf were studied for zooplankton quantitative variation. Settled volumes were preferred to displacement volumes. At the coastal station, near Abidjan, a negative correlation was found between the log2 of zooplankton volume and the preceding fortnight temperature. On the whole shelf, the differences between the 6 considered areas were tested by the variance analysis. There were significative differences in shallow waters only (20 m). During the main cold season, the upwelling of Tabou causes a very important enrichment 30 to 60 nautical miles to the east. Eastwards the plankton drifts and decreases in abundance. The zooplankton maximum is not always inshore, but often in the middle of the shelf and sometimes over the slope. During the little cold season the enrichments caused by coastal upwelling are less abundant and restricted to smaller areas. During the warm season, the waters are uniformly poor. During the cold season, over the 60m depths, the zooplankton maximum lies between 10 and 20 m and seems to sink in deeper waters. In warm season the vertical repartition is rather homogeneous in the first 40 meters. The diel vertical migrations show a very consistent rhythm, varying with the season.
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Ce projet combine l’archéologie expérimentale, l’analyse morphométrique et la comparaison des résultats à l’assemblage archéologique de l’Abri Cellier (Dordogne, France) (N = 12) dans le but de quantifier l’apport du réaffûtage à la variabilité des formes et des dimensions des pointes de projectile aurignaciennes en bois de cervidé. La relecture morphofonctionnelle de la série expérimentale de Knecht (N = 79) couplée à une reproduction expérimentale récente (N = 9) démontre que la nature des dommages infligés au fût des pointes dépend (1) de la force du tir, (2) de la nature de la cible impactée et, (3) des propriétés biomécaniques du matériau employé. Pour sa part, le réaffûtage dépend (1) de l’expérience du réaffûteur et, (2) de la séquence technique employée. Ce comportement est standardisé et demeure indépendant du type de pointe de même que du type de dommage du fût. Les changements morphométriques associés à ce comportement se résument (1) à un déplacement progressif de l’épaule de la base vers le fût de la pointe, (2) à une tendance à l’accroissement de l’angle du fût et, (3) à une localisation des traces de réaffûtage sur le tiers distal de la partie distale de la pointe. Puisque l’utilisation et le réaffûtage sont deux processus impossible à départager sur les artefacts, nous proposons l’adoption d’une mesure, le ratio proximo-distal (RP/D) afin de traduire l’intensité de ces processus convergents et faciliter la comparaison entre les assemblages archéologiques.
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L’épilepsie bénigne à pointes centrotemporales (EPCT) est la forme la plus fréquente des épilepsies idiopathiques chez l’enfant (Fastenau et al., 2009). Le pronostic de ces patients est bon, notamment en raison de la rémission spontanée de cette épilepsie à l’adolescence; toutefois plusieurs études suggèrent la présence de troubles cognitifs et de spécificités neuroanatomiques. Il n’existe pas actuellement de consensus sur les liens entre leurs troubles cognitifs et leurs particularités neuroanatomiques et neurofonctionnelles. Dans cette thèse, notre but est de préciser le profil des enfants ayant une épilepsie bénigne à pointes centro-temporales, en investiguant les caractéristiques des patients à plusieurs niveaux: cognitif, fonctionnel, structurel. La thèse est composée de quatre articles, dont deux articles empiriques. Notre premier article a pour objectif de recenser les difficultés cognitives et affectives rapportées par les études s’intéressant aux caractéristiques des enfants ayant une épilepsie bénigne. Bien qu’une certaine variabilité soit retrouvée dans la littérature, cette revue démontre qu’une histoire d’épilepsie, même bénigne, peut être un facteur de risque pour le développement cognitif et socio-affectif des enfants. Notre revue de littérature a indiqué des troubles particuliers du langage chez ces enfants, mais aucune étude n’avait auparavant investigué spécifiquement la compréhension de lecture chez les enfants ayant une EPCT, une compétence essentielle dans le cheminement scolaire des enfants. Ainsi, nous avons développé une tâche novatrice de compréhension de lecture de phrases en imagerie par résonnance magnétique fonctionnelle (IRMf), adaptée à la population pédiatrique. Dans notre second article, nous avons validé cette tâche auprès d’enfants sains et nous avons mis en évidence une mobilisation des régions cérébrales généralement engagées dans des tâches langagières chez l’enfant sain, y compris les régions impliquées dans le traitement sémantique (Berl et al., 2010; Blumenfeld, Booth et Burman, 2006). Le troisième article de cette thèse rapporte notre investigation du réseau cérébral activé durant cette nouvelle tâche de compréhension de lecture de phrases en IRMf chez les enfants ayant une EPCT. Nos résultats suggèrent que ces derniers ont recours à l’activation d’un réseau cérébral plus large, présentant des similarités avec celui retrouvé chez les enfants dyslexiques. Par ailleurs, l’activation du striatum gauche, structure généralement associée à la réalisation de processus cognitifs complexes est uniquement retrouvée chez les enfants épileptiques. Étant donné que les enfants ayant une EPCT obtiennent des performances à la tâche d’IRMf équivalentes à celles des enfants sains, il est possible d’émettre l’hypothèse que ces différences d’activations cérébrales soient adaptatives. L’étude des relations entre les résultats neuropsychologiques, la performance à la tâche et les activations cérébrales a mis en évidence des prédicteurs différents entre les deux groupes d’enfants, suggérant qu’ils ne s’appuient pas exactement sur les mêmes processus cognitifs pour réussir la tâche. De plus, nous avons réalisé un travail d’intégration des diverses méthodologies utilisées dans les études en imagerie pondérée en diffusion chez l’enfant épileptique, ce qui constitue le quatrième article de cette thèse. Nous rapportons les diverses applications de cette méthode dans la caractérisation des anomalies structurelles subtiles de la matière blanche chez les enfants épileptiques en général. Les différentes méthodologies employées, les enjeux, et les biais potentiels relatifs aux traitements des données de diffusion y sont discutés. Enfin, pour mieux comprendre l’origine et les marqueurs de cette épilepsie, nous avons étudié les spécificités structurelles des cerveaux des enfants ayant une EPCT à l’aide d’analyses sur les données d’imagerie par résonnance magnétique. Aucune différence n’a été mise en évidence au niveau de la matière grise entre les cerveaux d’enfants sains et ceux ayant une EPCT. À l’inverse, nous rapportons des différences subtiles au niveau de la matière blanche dans notre population d’enfants épileptiques, avec une diminution de l’anisotropie fractionnelle (FA) au niveau temporal inférieur/moyen de l’hémisphère gauche, ainsi que dans l’hémisphère droit dans les régions frontales moyennes et occipitales inférieures. Ces résultats suggèrent la présence d’altérations de la matière blanche subtiles et diffuses dans le cerveau des enfants ayant une EPCT et concordent avec ceux d’autres études récentes (Ciumas et al., 2014).