Transition nutritionnelle et double fardeau de la malnutrition chez des adultes de Ouagadougou au Burkina Faso (Afrique de l’Ouest)

Cette étude s’inscrit dans le cadre du projet « Pôle francophone africain sur le Double Fardeau Nutritionnel » (DFN) du laboratoire TRANSNUT, centre collaborateur OMS sur la transition nutritionnelle du Département de Nutrition de l’Université de Montréal, en collaboration avec ses partenaires au Burkina Faso, à savoir l’Institut de Recherche en Sciences de la Santé (IRSS) et l’Institut Supérieur des Sciences de la Population (ISSP). Elle est l’une des premières à s’intéresser au double fardeau de la malnutrition en Afrique francophone. Cette étude avait pour objectif de démontrer l’existence du double fardeau de la malnutrition parmi les adultes de Ouagadougou au Burkina Faso, d’en donner l’ampleur et d’identifier ses liens avec les facteurs du mode de vie. Plus spécifiquement, elle visait à décrire les carences nutritionnelles, les facteurs de risque cardiométabolique (FRCM), et la typologie du double fardeau de la malnutrition; examiner les caractéristiques du mode de vie des adultes et leurs liens avec le double fardeau de la malnutrition selon les conditions économique, et enfin d’examiner l’association entre inflammation subclinique, les carences nutritionnelles et les FRCM selon les facteurs du mode de vie. Ces objectifs faisaient suite à nos principales hypothèses qui stipulaient que : parmi les adultes de Ouagadougou, le phénotype de double fardeau de la malnutrition le plus fréquemment observé est l’association de surpoids/obésité avec une ou plusieurs carences nutritionnelles, surtout chez les femmes, puis qu’une alimentation de piètre qualité, en lien avec de mauvaises conditions socioéconomiques et de vie est associée tant aux FRCM qu’aux carences nutritionnelles, contribuant ainsi au double fardeau de malnutrition, et enfin qu’un état d’inflammation subclinique joue un rôle de médiateur entre le mode de vie et aussi bien les carences nutritionnelles que les FRCM. Afin de répondre à ces objectifs, une étude transversale descriptive et analytique a été conduite auprès d’un échantillon aléatoire de 330 adultes âgés de 25 à 60 ans recrutés au sein de l’Observatoire de Population de Ouagadougou, situé à la partie nord de la ville. Cet échantillon a été subdivisé en terciles du score de possessions matérielles, proxy du statut socioéconomique, avec 110 personnes respectivement dans chaque strate de niveau socioéconomique bas, moyen et élevé. Chaque participant a fourni des données sociodémographiques, anthropométriques, cliniques et comportementales; il a aussi fourni un échantillon de sang. Les principales variables de l’étude étaient les suivantes : l’âge, les conditions socioéconomiques (insécurité alimentaire, éducation et proxy du revenu), le mode de vie (les apports alimentaires et la qualité de l’alimentation, l’activité physique, la consommation d’alcool et de tabac, la perception de l’image corporelle, le stress psychosocial); l’inflammation subclinique; les FRCM [surpoids/obésité, tension artérielle élevée (TAE) ou hypertension artérielle (HTA), hyperglycémie, dyslipidémie et insulino-résistance]; les carences nutritionnelles (maigreur, anémie, carence en fer et en vitamine A). Des phénotypes de double fardeau de la malnutrition ont été identifiés en combinant FRCM et carences nutritionnelles. Les résultats ont montré une prévalence élevée de surpoids/obésité, d’obésité abdominale, d’hypertension artérielle, d’hyperglycémie, de résistance à l’insuline et du taux de lipoprotéine de haute densité (HDL-C) bas, respectivement de 24,2 %, 12,5 %, 21,9 %, 22,3 %, 25,1 % et 30,0 %. En utilisant les seuils plus sensibles de la Fédération Internationale du Diabète (FID), l’obésité abdominale, la tension artérielle élevée (TAE), l’hyperglycémie était respectivement de 23,5 %; 36,1 % et 34,5 %. Des carences nutritionnelles étaient également présentes, l’anémie, la carence en fer et en vitamine A, ainsi que la maigreur atteignant respectivement 25,5 %, 15,4 %, 12,7 % et 9,7 % de la population étudiée. Les femmes étaient significativement plus touchées que les hommes autant par les FRCM que par les carences nutritionnelles. Le double fardeau de la malnutrition touchait 23,5 % des personnes et même 25,8 % avec les seuils de la FID pour l’obésité abdominale, la TAE, et l’hyperglycémie. Les deux principaux phénotypes observés étaient : l’association de « surpoids/obésité avec au moins une carence en micronutriment », touchant 7,8 % (11,8 % ♀ vs. 3,4 % ♂) des personnes et l’association d’au moins un FRCM autre que le surpoids/obésité avec au moins une carence en micronutriment, qui touchait 9.0 % (12,4 % ♀ vs. 5,4 % ♂) des personnes. La prévalence de ces phénotypes était plus élevée en utilisant les seuils de la FID plutôt que les seuils de l’OMS. Près de 72,9 % des personnes ou 81,2 % (seuils de la FID) avaient au moins un FRCM. Nous avons identifié à partir de l’analyse typologique, deux schémas alimentaires; « urbain » et « traditionnel », dans cette étude. Les carences nutritionnelles étaient davantage associées au schéma alimentaire « traditionnel », alors que les FRCM se retrouvaient dans les deux schémas alimentaires. Le schéma « urbain » regroupait significativement plus d’hommes et de personnes de niveau socioéconomique élevé, alors que les personnes de niveau socioéconomique bas et les femmes étaient proportionnellement plus nombreuses dans le schéma « traditionnel ». Le temps dévolu aux activités sédentaires était significativement plus important que celui consacré aux activités d’intensité modérée à vigoureuse. L’activité physique était inversement associée à l’indice de masse corporelle (IMC), au tour de taille (TT), à la masse grasse corporelle, à la tension artérielle systolique (TAS) et diastolique (TAD), à la triglycéridémie et au taux de lipoprotéine de faible densité (LDL-C). L’IMC et le TT augmentaient en outre avec le temps de sédentarité. Ainsi, le double fardeau de malnutrition était associé au statut socioéconomique bas, au sexe féminin et à la sédentarité. Nous avons aussi trouvé que 39,4 % des personnes avaient une inflammation subclinique qui était associée de façon indépendante et positive à la ferritinémie, à l’IMC, au TT et à la masse grasse corporelle, et négativement au HDL-C. L’exploration du stress psychosocial et de l’image corporelle a révélé une association entre le stress psychosocial, l’HTA et une perception positive de l’embonpoint. Les personnes ayant peut-être accusé un retard de croissance à l’enfance (d’après l’indice de Cormic) étaient significativement plus touchées par le surpoids/obésité, l’obésité abdominale et la résistance à l’insuline. Ces résultats nous ont permis d’atteindre nos objectifs, mais aussi de vérifier nos hypothèses de recherche. Comme on peut le constater, les FRCM sont une réalité à Ouagadougou, qui se compliquent par leur coexistence avec des carences en micronutriments dont la prévalence est tout aussi importante. Une transition nutritionnelle est en cours dans cette ville et contribue au bouleversement des comportements alimentaires et du style de vie favorisant l’émergence de ce double fardeau, dans un contexte où le passé nutritionnel de la population offre des conditions idéales pour un niveau de risque particulièrement élevé pour ces FRCM. Cependant, l’évolution de cette prévalence pourrait être inversée ou tout au moins ralentie si des actions étaient entreprises dès maintenant.

Malnutrition, VIH et traitement antirétroviral dans les pays à ressources limitées

Introduction : Depuis les années 2000, la distribution du traitement antirétroviral hautement actif (TARVHA) dans les pays à bas et moyens revenus (PBMR) s’est accélérée. Dans ces milieux, l’épidémie du VIH s’est superposée à des conditions préexistantes de malnutrition. Le VIH et la malnutrition forment un cycle vicieux qui contribue à la détérioration des fonctions immunitaires et de l’état nutritionnel. Malgré l’accès au traitement, la malnutrition persiste comme déterminant de la progression de la maladie et de la mortalité chez les séropositifs. Par ailleurs, peu de données existent concernant les trajectoires et déterminants des statuts nutritionnels et immunologiques chez les patients débutant le TARVHA. Objectifs : Documenter les défis méthodologiques associés à la recherche nutritionnelle chez les personnes vivants avec le VIH (PVVIH) dans les PBMR. Investiguer les déterminants et trajectoires du statut nutritionnel à l’initiation et en cours du TARVHA. Investiguer l’association entre les fonctions immunologiques à l’initiation et au cours de la première année de TARVHA selon le statut nutritionnel. Méthodologie: Dans le cadre de la cohorte ATARAO (Mali), 250 PVVIH adultes naïfs au TARVHA ont été recrutés et suivis pendant 12 mois suite à l’initiation du traitement. Les données obtenues ont été jumelées à celles d’une étude prospective similaire provenant du Sénégal (n=372). Des analyses transversales et longitudinales ont été entreprises pour évaluer les covariables de la malnutrition à l’initiation et en cours de traitement. Parallèlement, la fiabilité des mesures anthropométriques collectées dans le cadre de la cohorte ATARAO a été documentée lors de deux sous-études. Finalement, une revue systématique de la littérature a été complétée pour investiguer la réponse immunologique selon le statut nutritionnel à l’initiation et en cours de traitement chez les PVVIH traités. Résultats: Seules les mesures de la taille et du poids se sont révélées fiables et ont pu être utilisées dans nos analyses prospectives. Le traitement a permis une amélioration initiale de l’état nutritionnel chez une majorité de patients. Par contre, ses effets ont atteint un plateau après 6 à 9 mois. Un an plus tard, la malnutrition persistait chez plusieurs patients vivants et actifs (entre 7 et 29 % selon la population et l’indicateur nutritionnel). Comme observé dans nos cohortes et revue systématique, l’attrition était fortement associée à la malnutrition. Par ailleurs, il n’existe pas de relation claire entre le statut immunologique et la malnutrition pré- ou post-HAART. La qualité et la quantité des évidences recensées ne nous permettent pas de tirer de conclusions définitives. Conclusions : Les évidences collectées suggèrent l’existence d’une association transversale et longitudinale entre les statuts nutritionnels et immunologiques chez les patients traités. Cependant, cette association ne fait pas consensus. L’état de la littérature ne nous permet pas de nous prononcer quant à l’impact de la malnutrition sur les fonctions immunologiques à l’initiation et eu cours de la première année de TARVHA. Les difficultés méthodologiques associées à la mesure de l’état nutritionnel ainsi que la forte attrition des patients malnutris suite à la mise sous traitement compliquent l’investigation de cette relation.

La prévalence de la malnutrition chez les enfants et adolescents hospitalisés.

Aujourd'hui, la malnutrition continue de passer inaperçue dans les hôpitaux pédiatriques. Un état nutritionnel inadéquat se répercute sur la santé des enfants hospitalisés et est associé à des coûts annuels supplémentaires pour les centres hospitaliers, affectant donc le patient et le système de santé. Dans la littérature, la prévalence de la malnutrition est très variable, soit de 2,5 à 51 %. Cela est principalement dû à la diversité des méthodes utilisées pour détecter et évaluer l'état nutritionnel ainsi qu'à l'absence de consensus autour d'une définition de la dénutrition chez les enfants. La littérature indique que le statut nutritionnel des enfants malades se détériore au cours de l'hospitalisation et les pratiques non optimales de l'hôpital, telles que l'absence du dépistage nutritionnel, pourraient en fait aggraver la situation. Ce mémoire s'est essentiellement consacré à mettre en évidence la malnutrition pédiatrique dans les hôpitaux, à discuter de manière critique sa prévalence en fonction des différents protocoles d'investigation, des caractéristiques cliniques rapportées et de la méthodologie utilisée. Un second objectif consistait à identifier les pratiques hospitalières pouvant nuire à l'état nutritionnel des enfants hospitalisés. Finalement, compte tenu des informations obtenues et des conclusions retenues, le troisième but visait à monter le protocole d'une étude multicentrique sur la malnutrition pédiatrique au Canada.

World Hunger, Malnutrition and Brain Development of Children

Hunger is still a major problem faced by people in the world especially in some areas in developing countries, and this condition is a cause of undernutrition. Insufficient nutrition during the early stages of life may adversely influence brain development. It was observed from my own research conducted in Bogor, Indonesia, that children with severe acute malnutrition (SAM, body mass index or BMI for age z score < -3) (N=54) had significantly (p<0.05) lower memory ability score (46.22±1.38) compared to normal children (BMI for age z score -2 ≤ z ≤ 1) (N=91) (51.56±1.24). Further, children with Moderate Acute Malnutrition (MAM, BMI for age z score -3 ≤ z <-2) tended to (p<0.1) have lower memory ability (50.08±1.58) than the normal children. On the other hand, overnutrition among children also might impair the brain function. The study revealed that children who are overweight (BMI for age z score 1 < z ≤ 2) (N=8) significantly (p<0.05) had lower memory ability score (46.13±4.50) compared to the normal children. This study also revealed that obese children (BMI for age z score > 2) (N=6) tended to (p<0.1) have lower memory ability score (50.33±5.64) than the normal children. It is therefore very important to maintain children at a normal BMI, not being undernourished (SAM and MAM categories) on one side and not being overnourished (overweight and obesity categories) on the other side in order to optimise their brain development. This could be achieved through providing children with an adequate and balanced nutrient supply via food.

Double burden malnutrition of preschool children and its association with brain development and milk consumption

Protecting the quality of children growth and development becomes a supreme qualification for the betterment of a nation. Double burden child malnutrition is emerging worldwide which might have a strong influence to the quality of child brain development and could not be paid-off on later life. Milk places a notable portion during the infancy and childhood. Thus, the deep insight on milk consumption pattern might explain the phenomenon of double burden child malnutrition correlated to the cognitive impairments. Objective: Current study is intended (1) to examine the current face of Indonesian double burden child malnutrition: a case study in Bogor, West Java, Indonesia, (2) to investigate the association of this phenomenon with child brain development, and (3) to examine the contribution of socioeconomic status and milk consumption on this phenomenon so that able to formulate some possible solutions to encounter this problem. Design: A cross-sectional study using a structured coded questionnaire was conducted among 387 children age 5-6 years old and their parents from 8 areas in Bogor, West-Java, Indonesia on November 2012 to December 2013, to record some socioeconomic status, anthropometric measurements, and history of breast feeding. Diet and probability of milk intake was assessed by two 24 h dietary recalls and food frequency questionnaire (FFQ). Usual daily milk intake was calculated using Multiple Source Method (MSM). Some brain development indicators (IQ, EQ, learning, and memory ability) using Projective Multi-phase Orientation method was also executed to learn the correlation between double burden child malnutrition and some brain development indicator. Results and conclusions: A small picture of child double burden malnutrition is shown in Bogor, West Java, Indonesia, where prevalence of Severe Acute Malnutrition (SAM) is 27.1%, Moderate Acute Malnutrition (MAM) is 24.9%, and overnutrition is 7.7%. This phenomenon proves to impair the child brain development. The malnourished children, both under- and over- nourished children have significantly (P-value<0.05) lower memory ability compared to the normal children (memory score, N; SAM = 45.2, 60; MAM = 48.5, 61; overweight = 48.4, 43; obesity = 47.9, 60; normal = 52.4, 163). The plausible reasons behind these evidences are the lack of nutrient intake during the sprout growth period on undernourished children or increasing adiposity on overnourished children might influence the growth of hippocampus area which responsible to the memory ability. Either undernutrition or overnutrition, the preventive action on this problem is preferable to avoid ongoing cognitive performance loss of the next generation. Some possible solutions for this phenomenon are promoting breast feeding initiation and exclusive breast feeding practices for infants, supporting the consumption of a normal portion of milk (250 to 500 ml per day) for children, and breaking the chain of poverty by socioeconomic improvement. And, the national food security becomes the fundamental point for the betterment of the next. In the global context, the causes of under- and over- nutrition have to be opposed through integrated and systemic approaches for a better quality of the next generation of human beings.

Micronutrient prenatal supplementation prevents the development of hypertension and vascular endothelial damage induced by intrauterine malnutrition

Aims: The premise that intrauterine malnutrition plays an important role in the development of cardiovascular and renal diseases implies that these disorders can be programmed during fetal life. Here, we analyzed the hypothesis that supplementation with mixed antioxidant vitamins and essential mineral in early life could prevent later elevation of blood pressure and vascular and renal dysfunction associated with intrauterine malnutrition. Main methods: For this, female Wistar rats were randomly divided into three groups on day 1 of pregnancy: control fed standard chow ad libitum; restricted group fed 50% of the ad libitum intake and a restricted plus micronutrient cocktail group treated daily with a combination of micronutrient (selenium, folate, vitamin C and vitamin E) by oral gavage. Key findings: In adult offspring, renal function and glomerular number were impaired by intrauterine malnutrition. and the prenatal micronutrient treatment did not prevent it. However, increased blood pressure and reduced endothelium-dependent vasodilation were prevented by the micronutrient prenatal treatment. Intrauterine malnutrition also led to reduced NO production associated with increased superoxide generation, and these parameters were fully normalized by this prenatal treatment. Significance: Our current findings indicate that programming alterations during fetal life can be prevented by interventions during the prenatal period, and that disturbance in availability of both antioxidant vitamins and mineral may play a crucial role in determining the occurrence of long-term cardiovascular injury. (C) 2009 Elsevier Inc. All rights reserved.

Malnutrition hos äldre patienter på sjukhus : Metoder för bedömning av nutritionsstatus samt sjuksköterskans rutiner och attityder i samband med prevention

Syftet med studien var att beskriva subjektiva multifaktoriella metoder som sjuksköterskor kan använda för att identifiera äldre patienter med malnutrition och patienter med risk för att utveckla malnutriion. Syftet var vidare att redogöra för vilka undersökningar som sjuksköterskor i kliniskt arbete använder för att bedöma patienters nutrionsstatus med samt att belysa sjuksköterskors attityder till prevention av malnutritionstillstånd. Studien genomfördes som en systematisk litteraturstudie. De vetenskapliga artiklar (n=17) som ingick i studiens resultat söktes i databaserna ELIN@Dalarna och CINAHL. De sökord som användes var malnutrition, nutrition, undernutrition, elderly, screening, assessment, MNA, SGA, nurses och attitudes i olika kombinationer. Genom analys och granskning av de vetenskapliga artiklarna framkom det i resultatet att SGA, MNA, Simplified Model Malnourishment och NUFFE var subjektiva multifaktoriella metoder som sjuksköterskor kan använda för identifiering av äldre patienter med malnutrition eller risk för malnutrition. Den vanligaste undersökningen som sjuksköterskor bedömde patienters nutritionsstatus med var vägning. Andra undersökningar var mätning, BMI, intervju om normal vikt och viktförlust, observation av patienten, kostregistrering samt nutritionsplan i journalen. Sjuksköterskor upplevde att sjukhusledningen inte förväntade sig att bedömning av patienters nutritionsstatus skulle ske vid inskrivning samt att ansvarsfördelningen mellan sjuksköterskor och läkare var oklar. Det förekom att sjuksköterskor var ointresserade av behandling av malnutrition, men majoriteten var mycket intresserade. Många sjuksköterskor kände att deras kunskaper inom nutrition var otillräckliga för arbetet.

Malnutrition vid cytostatikabehandligen, sjuksköterskans förebyggande och lindrande omvårdnadsåtgärder : systematisk litteraturstudie

Syftet men denna systematiska litteraturstudie har varit att beskriva vilka komplikationer, som kunde leda till malnutrition hos cancerpatienter när de genomgått cytostatikabehandling. Studien syftar även till att beskriva vilka omvårdnadsåtgärder sjuksköterskan kunde vidta för att förebygga och lindra dessa komplikationer hos patienter med cancer. Artikelsökningen har skett via databaserna Elin@Dalarna, Blackwell Synergy och ScienceDirect (Elsevier). Sökorden som användes var cancer, constipation, fatigue, malnutrition, nutrition, nursing, pain, support, treatment, chemotherapy, side-effects, prevention, oral, complication, nausea, nutritional support, weight loss, BMR, oncology och care. Resultatet visade att komplikationerna som cancerpatienterna kunde drabbas av var fatigue, diareér, kräkningar, såriga slemhinnor och illamående. Dessa komplikationer kunde leda till malnutrition. Många patienter med cancer kunde dö av malnutrition istället för själva sjukdomen. Malnutrierade patienter med cancer kunde även få fler komplikationer av cytostatikabehandlingen än de patienter med cancer som var normalviktiga. Att följa upp nutritionsstatusen tidigt visade sig vara mycket viktigt för att förebygga och lindra komplikationerna och hjälpa patienter med cancer att motarbeta malnutritionen. Samarbetet med andra vårdgivare visade sig vara nödvändigt för att patienten med cancer skulle få en så bra omvårdnad som möjligt.

Malnutrition hos barn med cancer; Nutritionsstöd och omvårdnad

Syftet med denna systematiska litteraturstudie som inkluderar 18 artiklar, har varit att belysa vilka nutritionsstöd som kan förebygga och behandla malnutrition hos barn med cancer samt vilka omvårdnadsbehov som finns i samband med nutritionsbehandling. Resultatet visade att barn med cancer som behandlas med strålning och/eller cytostatika ofta drabbas av olika biverkningar som påverkar nutritionen. Cirka 46 % av barnen utvecklade malnutrition. Näringsintaget försämrades ofta på grund av biverkningarna vilket fick till följd att behandlingen försämrades samt tillväxt och utveckling påverkades negativt. Olika sätt fanns för att upprätthålla gott nutritionsstatus. Oralt intag förordades för att upprätthålla mag- tarmkanalens struktur och funktion. Alternativ för kostbehandling när barnet inte klarade att inta oral kost var nasogastrisk sond (NS), Perkutan Endoskopisk Gastrostomi (PEG) och Total Parenteral Nutrition (TPN). NS visade sig vara relativt biverkningsfritt och ett alternativ att tillgå under kortare nutritionsbehandlingar. PEG var ett gott alternativ med relativt få biverkningar då barnet behöver nutritionsstöd under längre tid. TPN var ett alternativ enbart då barnet inte kunde äta relaterat till bristande upptag i mag- tarmkanalen. Försämrat näringsintag påverkade barnets livskvalitet. Familjen påverkades genom att ätandet var en stark källa till konflikt mellan barnet och föräldrarna. Det var viktigt att barnet och familjen fick stöd i barnets förmåga att kunna äta samt att erbjudas näringsrik kost. Bedömning av nutritionsstatus och dokumentation av oralt intag, parenteralt intag och effekter av nutritionsbehandlingen var av stor vikt för att kunna ge barnet optimal omvårdnad.

Measuring refugee malnutrition in the under-fives: pitfalls in practice

This article reviews the merit of using the World Health Organization (WHO) / National Center for Health Statistics (NCHS) references to evaluate the nutritional status of refugees and famine-affected populations and the implication of the findings for further development of Public Health Nutrition programs. Public health nutrition interventions, in order to change the nutritional status of refugees and famine affected-populations, need to be based on accurate and appropriate reference criteria in order to satisfy demands for cost-effectiveness and preserve the human right to adequate food. However, many are confused by the current practice of estimating malnutrition in complex emergencies and it appears that the use of WHO/NCHS references may not be appropriate for use under these conditions in particular, and in the third world in general. To verify this claim, we conducted a literature review. Factors to be reviewed were selected a priori. Computer-assisted searches for English-language publications in the MEDLINE database were conducted and references cited in related publications were reviewed. The literature was restricted to published papers from 1975 to 2000, which focused on malnutrition and its measurement. Findings from the literature review indicate that there is a need to develop more appropriate references that are reflective of the field of intervention. In the absence of more appropriate references, this paper presents the advantages and disadvantages of using these references and some policy recommendations.

Food insecurity, malnutrition and mortality in Maewo and Ambae islands, Vanuatu

Context: This paper reports on findings from the ex-post evaluation of the Maewo Capacity Building project in Maewo Island, Vanuatu, which was funded by World Vision Australia.
Objectives: To examine the extent to which the infrastructure and systems left behind by the project contributed to the improvement of household food security and health and nutritional outcomes in Maewo Island, using Ambae Island as a comparator.
Setting: Two-stage cluster survey conducted from 6 to 20 July 2004, which included anthropometric measures and 4.5-year retrospective mortality data collection.
Participants: A total of 406 households in Maewo comprising 1623 people and 411 households in Ambae comprising 1799 people.
Main outcome measures: Household food insecurity, crude mortality rate (CMR), under-five mortality rate (U5MR) and malnutrition prevalence among children.
Results: The prevalence of food insecurity without hunger was estimated at 15.3%
(95% confidence interval (CI): 12.1, 19.2%) in Maewo versus 38.2% (95% CI: 33.6, 43.0%) in Ambae, while food insecurity with hunger in children did not vary by location. After controlling for the child’s age and gender, children in Maewo had higher weight-for-age and height-for-age Z-scores than children of the same age in Ambae. The CMR was lower in Maewo (CMR ¼ 0.47/10 000 per day, 95% CI: 0.39, 0.55) than in Ambae (CMR ¼ 0.59/10 000 per day, 95% CI: 0.51, 0.67) but no difference existed in U5MR. The major causes of death were similar in both locations, with frequently reported causes being malaria, acute respiratory infection and
diarrhoeal disease.
Conclusions: Project initiatives in Maewo Island have reduced the risks of mortality and malnutrition. Using a cross-sectional ‘external control group’ design, this paper demonstrates that it is possible to draw conclusions about project effectiveness where baseline data are incomplete or absent. Shifting from donor-driven evaluations to impact evaluations has greater learning value for the organisation, and greater value when reporting back to the beneficiaries about project impact and transformational
development in their community. Public health nutritionists working in the field are well versed in the collection and interpretation of anthropometric data for evaluation of nutritional interventions such as emergency feeding programmes. These same skills can be used to conduct impact evaluations, even some time after project completion, and elucidate lessons to be learned and shared. These skills can also be applied more widely to projects which impact on the longer-term nutritional status of
communities and their food security.

Mortality, malnutrition and the humanitarian response to the food crises in Lesotho

Background: At the height of the food crisis in southern Africa, the Government of Lesotho declared a state of famine and emergency in April 2002 and launched a Famine Relief Appeal for over $137 million. World Vision, in partnership with the World Food Program, became involved in December 2002 providing food aid to affected communities.
Objective: to document mortality rates, causes of death, malnutrition prevalence, and the proportion of lost pregnancies after almost three years of humanitarian response to the food crisis in Lesotho and to propose a way forward.
Design: A two-stage, 30 cluster household survey was undertaken in three districts from the 16th to the 26th of May 2005, with a sample size of 3610 people.
Results: The crude mortality rate (CMR) of 0.8/10,000/day (95%CI: 0.7-0.9). The reported CMR was significantly lower than the CMR emergency threshold (<1/10,000/day). Using 2000 as a pre-drought baseline, 38528 excess deaths occurred between 2000 and 2005. The under-five mortality rate (U5MR) of 3.2 deaths/10,000/day (95%CI: 2.8-3.6/10,000/day) was 4 times the reported CMR and 1.4 times higher the U5MR emergency threshold for sub-Saharan Africa (2.3/10,000/day). CMR was lower among food aid beneficiaries (0.68; 95%CI: 0.57-0.79) than non-beneficiaries (1.42; 95%CI: 1.13-1.70). This was also true for U5MR (2.94; 95%CI: 2.39-3.50 versus 6.44; 95%CI: 5.21-7.68). The prevalence of wasting increased from 5.4% to 12% while that of stunting declined from 45.4% to 36.2% between 2000 and 2005, but the nutritional status did not vary by beneficiary status.
Conclusion: Despite the alarming U5MR, findings suggest that the food aid program ensured survival mainly among adults. The situation could have been catastrophic in the absence of humanitarian assistance.

Mortality rates, prevalence of malnutrition, and prevalence of lost pregnancies among the drought-ravaged population of Tete province Mozambique

Background: Tete Province, Mozambique has experienced chronic food insecurity and a dramatic fall in livestock numbers due to the cyclic problems characterized by the floods in 2000 and severe droughts in 2002 and 2003. The Province has been a beneficiary of emergency relief programs, which have assisted >22% of the population. However, these programs were not based on sound epidemiological data, and they have not established baseline data against which to assess the impact of the programs. Objective: The objective of this study was to document mortality rates, causes of death, the prevalence of malnutrition, and the prevalence of lost pregnancies after 2.5 years of humanitarian response to the crisis. Methods: A two-stage, 30-cluster household survey was conducted in the Cahora Bassa and Changara districts from 22 October to 08 November 2004. A total of 838 households were surveyed, with a population size of 4,688 people. Results: Anthropometric data were collected among children 6-59 months of age. In addition, crude mortality rates (CMRs), under five mortality rates (U5MRs), causes of deaths, and prevalence of lost pregnancies were determined among the sample population. The prevalence of malnutrition was 8.0% (95% confidence interval (CI)=6.2-9.8%) for acute malnutrition, 26.9% (95% CI=24.0-29.9%) for being underweight, and 37.0% (95% CI=33.8-40.2%) for chronic malnutrition. Boys were more likely to be underweight than were girls (odds ratio (OR)=1.34; 95% CI=1.00, 1.82; p<0.05) after controlling for age, household size, and food aid beneficiary status. Similarly, children 30-59 months of age were significantly less likely to suffer from acute malnutrition (OR=0.45; 95% CI=0.26, 0.79; p<0.01) and less likely to be underweight (OR=0.37; 95% CI=0.27, 0.51; p<0.01) than children 6-29 months of age, after adjusting for the other, aforementioned factors. The proportion of lost pregnancies was estimated at 7.7% (95% CI=4.5-11.0%). A total of 215 deaths were reported during the year preceding the survey. Thirty-nine (18.1%) children <5 years of age died. The CMR was 1.23/10 000/day (95% CI=1.08-1.38), and an U5MR was 1.03/10 000/day (95% CI=0.71-1.35). Diarrheal diseases, malaria, tuberculosis, and human immunodeficiency virus/acquired immunodeficiency syndrome (HIV/AIDS) accounted for more than two-thirds of all deaths. Conclusions: The observed CMR in Tete Province, Mozambique is three times higher than the baseline rate for sub-Saharan Africa and 1.4 times higher than the CMR cut-off point used to define excess mortality in emergencies. The current humanitarian response in Tete Province would benefit from an improved alignment of food aid programming in conjunction with diarrheal disease control, HIV/AIDS, and malaria prevention and treatment programs. The impact of the food programs would be improved if mutually acceptable food aid programme objectives, verifiable indicators relevant to each objective, and beneficiary targets and selection criteria are developed. Periodic re-assessments and evaluations of the impact of the program and evidenced-based decision-making urgently are needed to avert a chronic dependency on food aid.

Recognition by medical and nursing professionals of malnutrition and risk of malnutrition in elderly hospitalised patients

Objective: To determine the prevalence of malnutrition in a population of elderly hospitalised patients and to explore health professionals' perceptions and awareness of signs and risks of malnutrition and treatment options available.

Subjects and design: One hundred elderly patients and 57 health professionals from medical wards of a tertiary teaching hospital. Quantitative and qualitative study design using a validated malnutrition assessment tool (Mini Nutritional Assessment) and researcher-designed questionnaire to assess health professionals' knowledge of nutrition risk factors.

Main outcome measures: Mini Nutritional Assessment score, nutrition risk category and themes in health professionals' knowledge and awareness of malnutrition and its risk factors.

Results: Thirty per cent of patients were identified as malnourished while 61% were at risk of malnutrition. Documentation by health professionals of two major risk factors for malnutrition—recent loss of weight and appetite—were poor with only 19% and 53% of patients with actual loss of weight or appetite, respectively, identified by staff and only 7% and 9% of these patients, respectively, referred for dietetic assessment. While health professionals' knowledge of important medical risk factors for malnutrition was good, their knowledge of malnutrition risk factors such as recent loss of weight and loss of appetite was poor. Medical staff focused on biochemical factors when assessing nutrition status, while nursing staff focused on skin integrity and turgor.

Conclusion: Malnutrition in elderly hospitalised patients remains a significant problem with low rates of recognition and referral by medical and nursing staff. Considerable scope exists to develop training and education tools and to implement an appropriate nutrition screening policy to improve referral rates to dietitians.