177 resultados para Pandémie de grippe A(H1N1)


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Rationnel : La pandémie de grippe A(H1N1)pdm09 a induit un grand nombre d’hospitalisation d’enfants en soins intensifs pédiatriques (SIP). L’objectif de cette étude a été de comparer l’incidence et la mortalité des enfants admis en SIP durant l’automne 2009 entre le Canada et la France, deux pays qui diffèrent essentiellement par l’immunisation de la population contre ce virus (première vague en été et taux de couverture vaccinale supérieur à 50% au Canada ; pas de vague estivale et couverture vaccinale de 18% en France). Méthodes : Nous avons comparé deux cohortes nationales qui ont inclue tous les patients avec une infection A(H1N1)pdm09 documentée, admis en SIP au Canada et en France entre le 1er Octobre 2009 et le 31 janvier 2010. Résultats : Au Canada, 160 enfants (incidence=2,63/100000 enfants) en 6 semaines ont été hospitalisés en SIP comparé aux 125 enfants (incidence=1,15/100000 enfants) en 11 semaines en France (p<0,001). Le taux de vaccination avant l’admission était inférieur à 25% parmi les enfants en situation critique dans les deux pays. La gravité à l’admission en SIP et le taux de mortalité ont été similaires au Canada et en France (4,4% en France vs 6,5% au Canada, p=0,45, respectivement). Au Canada, la vaccination contre le virus H1N1pdm09 a été associée avec une diminution du recours à la ventilation invasive (Odd Ratio 0.30, intervalle de confiance à 95% [0,11-0,83], p=0,02). Au Canada comparé à la France, les durées médianes de séjour en SIP et de ventilation invasive ont été plus courtes (2,9 vs 3 jours, p=0,03 et 4 vs 6 jours, p=0,02, respectivement). Conclusion : Les enfants canadiens et français critiquement malades ont été beaucoup moins nombreux à recevoir le vaccin contre le virus influenza A (H1N1)pdm09 en comparaison avec l’ensemble des enfants dans ces deux populations. Au Canada, où la couverture vaccinale a été élevée, le risque d’avoir une détresse respiratoire sévère était moins important parmi les enfants en situation critique ayant été vaccinés avant l’admission.

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Introduction En juin 2009, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a déclaré l’état de pandémie pour le nouveau virus influenza A(H1N1). Malgré les recommandations des autorités de santé publique, lors de la mise en place de la campagne de vaccination de masse au Québec contre ce virus pandémique, certains groupes de la population ont été plus enclins à être vaccinés que d’autres groupes. Ceci souligne l’importance des déterminants psychosociaux du comportement humain, sujet qui a donné cadre à notre étude. Objectifs Le but de cette étude a été de documenter les attitudes, les connaissances et les influences sociales des parents dont les enfants fréquentent des services de garde éducatifs (SGE) vis-à-vis la vaccination contre la pandémie ainsi que la couverture vaccinale. Méthodologie Un questionnaire auto-administré et anonyme basé sur la théorie des comportements interpersonnels de Triandis a été distribué aux parents d’enfants âgés de 0-59 mois de neuf centres de la petite enfance sur l’île de Montréal. Résultats Le taux de réponse de l’enquête a été de 32,0% (N=185). Le taux de vaccination des enfants s’est retrouvé à 83,4%; ceci représente une couverture plus élevée que la moyenne régionale et nationale. Toutefois, à une question sur l’intention des parents face à une autre pandémie, seuls 46% des parents feraient vacciner leur enfant. Les facteurs les plus significatifs associés à la vaccination de leur enfant ont été les croyances personnelles positives, de bonnes habitudes vaccinales et l’influence des média, tous mesurés par plusieurs indicateurs (RC respectifs de 7,7, 3,1 et 4,2, p<0,05). Conclusion Pour la grippe A(H1N1), plusieurs facteurs contextuels ont joué en faveur des taux de vaccination acceptables chez les enfants. Toutefois, la mise en place d’une campagne de la vaccination par les instances gouvernementales et de santé publique en utilisant divers média pourraient contribuer à un taux de vaccination encore plus élevé en cas d’épidémie ou de pandémie.

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Une préoccupation grandissante face aux risques biologiques reliés aux maladies infectieuses est palpable tant au niveau international que national ou provincial. Des maladies émergentes telles que le SRAS ou la grippe A/H1N1 ont amené une prise en charge des risques pandémiques et à l’élaboration de mesures d’urgence pour maîtriser ces risques : développer une culture de sécurité est devenu une priorité de recherche de l’OMS. Malgré tout, peu d’écrits existent face à cette volonté de sécuriser la santé et le bien-être par toute une série de dispositifs au sein desquels les discours occupent une place importante en matière de culture de sécurité face aux risques biologiques. Une réflexion sociopolitique était nécessaire pour les infirmières qui sont aux premières loges en dispensant des soins à la population dans une perspective de prévention et de contrôle des infections (PCI) dans laquelle elles se spécialisent. Dès lors, ce projet avait pour buts d’explorer la perception du risque et de la sécurité face aux maladies infectieuses auprès des infirmières cliniciennes et gestionnaires québécoises; d’explorer plus spécifiquement l'existence ou l'absence de culture de sécurité dans un centre de santé et de services sociaux québécois (CSSS); et d’explorer les discours en présence dans le CSSS en matière de sécurité et de risques biologiques face aux maladies infectieuses et comment ces discours de sécurité face aux risques biologiques se traduisent dans le quotidien des infirmières. Les risques biologiques sont perçus comme identifiables, mesurables et évitables dans la mesure où les infirmières appliquent les mesures de préventions et contrôle des infections, ce qui s’inscrit dans une perspective positiviste du risque (Lupton, 1999). La gestion de ces risques se décline au travers de rituels de purification et de protection afin de se protéger de toute maladie infectieuse. Face à ces risques, une culture de sécurité unique est en émergence dans le CSSS dans une perspective de prévention de la maladie. Toutefois, cette culture de sécurité désirée est confrontée à une mosaïque de cultures qui couvrent différentes façons d’appliquer ou non les mesures de PCI selon les participants. La contribution de cette recherche est pertinente dans ce nouveau domaine de spécialité que constituent la prévention et le contrôle des infections pour les infirmières québécoises. Une analyse critique des relations de pouvoir tel qu’entendu par Foucault a permis de soulever les questions de surveillance infirmière, de politique de l’aveu valorisée, de punition de tout écart à l’application rigoureuse des normes de PCI, de contrôle de la part des cadres infirmiers et d’assujettissement des corps relevant des mécanismes disciplinaires. Elle a permis également de documenter la présence de dispositifs de sécurité en lien avec la tenue de statistiques sur les patients qui sont répertoriés en tant que cas infectieux, mais également en termes de circulation des personnes au sein de l’établissement. La présence d’un pouvoir pastoral est perceptible dans la traduction du rôle d’infirmière gestionnaire qui doit s’assurer que ses équipes agissent de la bonne façon et appliquent les normes de PCI privilégiées au sein du CSSS afin de réguler les taux d’infections nosocomiales présents dans l’établissement. En cas de non-respect des mesures de PCI touchant à l’hygiène des mains ou à la vaccination, l’infirmière s’expose à des mesures disciplinaires passant de l’avertissement, la relocalisation, l’exclusion ou la suspension de l’emploi. Une culture du blâme a été décrite par la recherche d’un coupable au sein de l’institution, particulièrement en temps de pandémie. Au CSSS, l’Autre est perçu comme étant à l’origine de la contamination, tandis que le Soi est perçu comme à l’abri de tout risque à partir du moment où l’infirmière respecte les normes d’hygiène de vie en termes de saines habitudes alimentaires et d’activité physique. Par ailleurs, les infirmières se doivent de respecter des normes de PCI qu’elles connaissent peu, puisque les participantes à la recherche ont souligné le manque de formation académique et continue quant aux maladies infectieuses, aux risques biologiques et à la culture de sécurité qu’elles considèrent pourtant comme des sujets priorisés par leur établissement de santé. Le pouvoir produit des effets sur les corps en les modifiant. Cette étude ethnographique critique a permis de soulever les enjeux sociopolitiques reliés aux discours en présence et de mettre en lumière ce que Foucault a appelé le gouvernement des corps et ses effets qui se capillarisent dans le quotidien des infirmières. Des recherches ultérieures sont nécessaires afin d’approfondir ce champ de spécialité de notre discipline infirmière et de mieux arrimer la formation académique et continue aux réalités infectieuses cliniques.

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Plusieurs études ont démontré l’impact de divers facteurs sur l’espérance de vie, dont les caractéristiques liées à l’environnement dans l’enfance et à l’âge adulte. L’objectif principal de ce mémoire est de déterminer si l’exposition à une épidémie durant la période fœtale ou pendant la première année de vie a un impact sur la survie après 40 ans pour les Québécois nés entre 1885 et 1901. Durant cette période, nous avons relevé des épidémies de variole et de scarlatine, ainsi qu’une pandémie de grippe, la grippe russe. L’influence d’autres facteurs sur l’âge au décès est également étudiée, celle du sexe, de l’année et de la saison de naissance, du lieu de résidence à la naissance (urbain ou rural) et des régions d’habitation dans l’enfance et à l’âge adulte. Les données sur les Canadiens français nés au Québec à la fin du XIXe siècle, soit l’échantillon de 5% des ménages du recensement canadien de 1901 (Sager 2001) recueilli par le Canadian Families Project, jumelées aux dates de décès à partir de l’index des décès de 1926 à 1996 de l’Institut de la statistique du Québec (ISQ) et de la Société de généalogie du Québec (Pilon-Marien et al. 2009; Gagnon et Bohnert 2012) ont été analysées. Plus spécifiquement, nous avons effectué une analyse descriptive de la population étudiée, puis une analyse multivariée à l’aide de modèles de Cox et de modèles de Gompertz. Il en résulte qu’une exposition à une épidémie avant l’âge d’un an augmente significativement le risque de décéder après l’âge de 40 ans. L’exposition pendant la période fœtale a également un effet négatif sur la longévité, toutefois cet effet n’est pas significatif dans les modèles fournissant le meilleur ajustement aux données. Enfin, une naissance pendant une épidémie, donc une exposition in utero et durant la première année de vie n’a pas d’impact négatif significatif sur l’âge au décès pour ceux qui survivent jusqu’à 40 ans.

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Les virus influenza de type A sont des pathogènes respiratoires causant des épidémies saisonnières et des pandémies de manière plus occasionnelles. Au cours d’une saison, 10 à 20 % de la population mondiale est touchée, ce qui constitue un problème majeur de santé publique. Les virus de sous-type A/H3N2 sont associés à une plus forte morbidité et mortalité que les virus de sous-type A/H1N1. La vaccination reste le moyen le plus efficace de contrôler les infections, cependant l’efficacité de ces vaccins est de courte durée et compromise en cas de non-appariemment entre les souches circulantes et vaccinales. La première partie de cette thèse a été consacrée à l’optimisation des vaccins inactivés A/H3N2 en testant de nouveaux adjuvants et de nouvelles voies d’administration chez la souris et le furet. Nous avons démontré que l’adjuvant AS25 semble prometteur pour le développement de vaccins plus efficaces. La seconde partie de cette thèse a été consacrée à suivre l’évolution moléculaire et antigénique des souches A/H3N2 circulantes au Québec entre 2009 et 2011. Notre conclusion est qu’il n’y a pas que le nombre de mutations dans la HA qui est important, en ce sens que la nature et la localisation de ces dernières jouent un rôle clé lors d’une dérive antigénique. Après avoir suivi les souches A/H3N2 sous pression immunitaire, nous avons suivi dans la troisième partie de cette thèse une souche A/H3N2 sous pression d’un nouvel antiviral; le laninamivir. Les antiviraux sont la première ligne de défense en cas de pandémie ou lors d’une épidémie lorsqu’il y a un mésappariemment entre les souches circulante et vaccinale. Notre conclusion est que la réplication de notre mutant est conservé in vitro mais non in vivo. Les différentes expériences effectuées au cours de cette thèse ont permis de suivre l’évolution des souches A/H3N2 et de mettre en œuvre de nouveaux moyens de prévention et de traitement.

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Executive summary Objective: The aims of this study were to identify the impact of Pandemic (H1N1) 2009 Influenza on Australian Emergency Departments (EDs) and their staff, and to inform planning, preparedness, and response management arrangements for future pandemics, as well as managing infectious patients presenting to EDs in everyday practice. Methods This study involved three elements: 1. The first element of the study was an examination of published material including published statistics. Standard literature research methods were used to identify relevant published articles. In addition, data about ED demand was obtained from Australian Government Department of Health and Ageing (DoHA) publications, with several state health departments providing more detailed data. 2. The second element of the study was a survey of Directors of Emergency Medicine identified with the assistance of the Australasian College for Emergency Medicine (ACEM). This survey retrieved data about demand for ED services and elicited qualitative comments on the impact of the pandemic on ED management. 3. The third element of the study was a survey of ED staff. A questionnaire was emailed to members of three professional colleges—the ACEM; the Australian College of Emergency Nursing (ACEN); and the College of Emergency Nursing Australasia (CENA). The overall response rate for the survey was 18.4%, with 618 usable responses from 3355 distributed questionnaires. Topics covered by the survey included ED conditions during the (H1N1) 2009 influenza pandemic; information received about Pandemic (H1N1) 2009 Influenza; pandemic plans; the impact of the pandemic on ED staff with respect to stress; illness prevention measures; support received from others in work role; staff and others’ illness during the pandemic; other factors causing ED staff to miss work during the pandemic; and vaccination against Pandemic (H1N1) 2009 Influenza. Both qualitative and quantitative data were collected and analysed. Results: The results obtained from Directors of Emergency Medicine quantifying the impact of the pandemic were too limited for interpretation. Data sourced from health departments and published sources demonstrated an increase in influenza-like illness (ILI) presentations of between one and a half and three times the normal level of presentations of ILIs. Directors of Emergency Medicine reported a reasonable level of preparation for the pandemic, with most reporting the use of pandemic plans that translated into relatively effective operational infection control responses. Directors reported a highly significant impact on EDs and their staff from the pandemic. Growth in demand and related ED congestion were highly significant factors causing distress within the departments. Most (64%) respondents established a ‘flu clinic’ either as part of Pandemic (H1N1) 2009 Influenza Outbreak in Australia: Impact on Emergency Departments. the ED operations or external to it. They did not note a significantly higher rate of sick leave than usual. Responses relating to the impact on staff were proportional to the size of the colleges. Most respondents felt strongly that Pandemic (H1N1) 2009 Influenza had a significant impact on demand in their ED, with most patients having low levels of clinical urgency. Most respondents felt that the pandemic had a negative impact on the care of other patients, and 94% revealed some increase in stress due to lack of space for patients, increased demand, and filling staff deficits. Levels of concern about themselves or their family members contracting the illness were less significant than expected. Nurses displayed significantly higher levels of stress overall, particularly in relation to skill-mix requirements, lack of supplies and equipment, and patient and patients’ family aggression. More than one-third of respondents became ill with an ILI. Whilst respondents themselves reported taking low levels of sick leave, respondents cited difficulties with replacing absent staff. Ranked from highest to lowest, respondents gained useful support from ED colleagues, ED administration, their hospital occupational health department, hospital administration, professional colleges, state health department, and their unions. Respondents were generally positive about the information they received overall; however, the volume of information was considered excessive and sometimes inconsistent. The media was criticised as scaremongering and sensationalist and as being the cause of many unnecessary presentations to EDs. Of concern to the investigators was that a large proportion (43%) of respondents did not know whether a pandemic plan existed for their department or hospital. A small number of staff reported being redeployed from their usual workplace for personal risk factors or operational reasons. As at the time of survey (29 October –18 December 2009), 26% of ED staff reported being vaccinated against Pandemic (H1N1) 2009 Influenza. Of those not vaccinated, half indicated they would ‘definitely’ or ‘probably’ not get vaccinated, with the main reasons being the vaccine was ‘rushed into production’, ‘not properly tested’, ‘came out too late’, or not needed due to prior infection or exposure, or due to the mildness of the disease. Conclusion: Pandemic (H1N1) 2009 Influenza had a significant impact on Australian Emergency Departments. The pandemic exposed problems in existing plans, particularly a lack of guidelines, general information overload, and confusion due to the lack of a single authoritative information source. Of concern was the high proportion of respondents who did not know if their hospital or department had a pandemic plan. Nationally, the pandemic communication strategy needs a detailed review, with more engagement with media networks to encourage responsible and consistent reporting. Also of concern was the low level of immunisation, and the low level of intention to accept vaccination. This is a problem seen in many previous studies relating to seasonal influenza and health care workers. The design of EDs needs to be addressed to better manage infectious patients. Significant workforce issues were confronted in this pandemic, including maintaining appropriate staffing levels; staff exposure to illness; access to, and appropriate use of, personal protective equipment (PPE); and the difficulties associated with working in PPE for prolonged periods. An administrative issue of note was the reporting requirement, which created considerable additional stress for staff within EDs. Peer and local support strategies helped ensure staff felt their needs were provided for, creating resilience, dependability, and stability in the ED workforce. Policies regarding the establishment of flu clinics need to be reviewed. The ability to create surge capacity within EDs by considering staffing, equipment, physical space, and stores is of primary importance for future pandemics.

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At the beginning of the pandemic (H1N1) 2009 outbreak, we estimated the potential surge in demand for hospital-based services in 4 Health Service Districts of Queensland, Australia, using the FluSurge model. Modifications to the model were made on the basis of emergent evidence and results provided to local hospitals to inform resource planning for the forthcoming pandemic. To evaluate the fit of the model, a comparison between the model's predictions and actual hospitalizations was made. In early 2010, a Web-based survey was undertaken to evaluate the model's usefulness. Predictions based on modified assumptions arising from the new pandemic gained better fit than results from the default model. The survey identified that the modeling support was helpful and useful to service planning for local hospitals. Our research illustrates an integrated framework involving post hoc comparison and evaluation for implementing epidemiologic modeling in response to a public health emergency.

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Objective: To describe the reported impact of Pandemic (H1N1) 2009 on EDs, so as to inform future pandemic policy, planning and response management. Methods: This study comprised an issue and theme analysis of publicly accessible literature, data from jurisdictional health departments, and data obtained from two electronic surveys of ED directors and ED staff. The issues identified formed the basis of policy analysis and evaluation. Results: Pandemic (H1N1) 2009 had a significant impact on EDs with presentation for patients with ‘influenza-like illness’ up to three times that of the same time in previous years. Staff reported a range of issues, including poor awareness of pandemic plans, patient and family aggression, chaotic information flow to themselves and the public, heightened stress related to increased workloads and lower levels of staffing due to illness, family care duties and redeployment of staff to flu clinics. Staff identified considerable discomfort associated with prolonged times wearing personal protective equipment. Staff believed that the care of non-flu patients was compromised during the pandemic as a result of overwork, distraction from core business and the difficulties associated with accommodating infectious patients in an environment that was not conducive. Conclusions: This paper describes the breadth of the impact of pandemics on ED operations. It identifies a need to address a range of industrial, management and procedural issues. In particular, there is a need for a single authoritative source of information, the re-engineering of EDs to accommodate infectious patients and organizational changes to enable rapid deployment of alternative sources of care.

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Vaccination campaigns to prevent the spread of epidemics are successful only if the targeted populations subscribe to the recommendations of health authorities. However, because compulsory vaccination is hardly conceivable in modern democracies, governments need to convince their populations through efficient and persuasive information campaigns. In the context of the swine-origin A (H1N1) 2009 pandemic, we use an interactive study among the general public in the South of France, with 175 participants, to explore what type of information can induce change in vaccination intentions at both aggregate and individual levels. We find that individual attitudes to vaccination are based on rational appraisal of the situation, and that it is information of a purely scientific nature that has the only significant positive effect on intention to vaccinate.

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BACKGROUND Pandemic influenza A (H1N1) has a significant public health impact. This study aimed to examine the effect of socio-ecological factors on the transmission of H1N1 in Brisbane, Australia. METHODOLOGY We obtained data from Queensland Health on numbers of laboratory-confirmed daily H1N1 in Brisbane by statistical local areas (SLA) in 2009. Data on weather and socio-economic index were obtained from the Australian Bureau of Meteorology and the Australian Bureau of Statistics, respectively. A Bayesian spatial conditional autoregressive (CAR) model was used to quantify the relationship between variation of H1N1 and independent factors and to determine its spatiotemporal patterns. RESULTS Our results show that average increase in weekly H1N1 cases were 45.04% (95% credible interval (CrI): 42.63-47.43%) and 23.20% (95% CrI: 16.10-32.67%), for a 1 °C decrease in average weekly maximum temperature at a lag of one week and a 10mm decrease in average weekly rainfall at a lag of one week, respectively. An interactive effect between temperature and rainfall on H1N1 incidence was found (changes: 0.71%; 95% CrI: 0.48-0.98%). The auto-regression term was significantly associated with H1N1 transmission (changes: 2.5%; 95% CrI: 1.39-3.72). No significant association between socio-economic indexes for areas (SEIFA) and H1N1 was observed at SLA level. CONCLUSIONS Our results demonstrate that average weekly temperature at lag of one week and rainfall at lag of one week were substantially associated with H1N1 incidence at a SLA level. The ecological factors seemed to have played an important role in H1N1 transmission cycles in Brisbane, Australia.

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Background A pandemic strain of influenza A spread rapidly around the world in 2009, now referred to as pandemic (H1N1) 2009. This study aimed to examine the spatiotemporal variation in the transmission rate of pandemic (H1N1) 2009 associated with changes in local socio-environmental conditions from May 7–December 31, 2009, at a postal area level in Queensland, Australia. Method We used the data on laboratory-confirmed H1N1 cases to examine the spatiotemporal dynamics of transmission using a flexible Bayesian, space–time, Susceptible-Infected-Recovered (SIR) modelling approach. The model incorporated parameters describing spatiotemporal variation in H1N1 infection and local socio-environmental factors. Results The weekly transmission rate of pandemic (H1N1) 2009 was negatively associated with the weekly area-mean maximum temperature at a lag of 1 week (LMXT) (posterior mean: −0.341; 95% credible interval (CI): −0.370–−0.311) and the socio-economic index for area (SEIFA) (posterior mean: −0.003; 95% CI: −0.004–−0.001), and was positively associated with the product of LMXT and the weekly area-mean vapour pressure at a lag of 1 week (LVAP) (posterior mean: 0.008; 95% CI: 0.007–0.009). There was substantial spatiotemporal variation in transmission rate of pandemic (H1N1) 2009 across Queensland over the epidemic period. High random effects of estimated transmission rates were apparent in remote areas and some postal areas with higher proportion of indigenous populations and smaller overall populations. Conclusions Local SEIFA and local atmospheric conditions were associated with the transmission rate of pandemic (H1N1) 2009. The more populated regions displayed consistent and synchronized epidemics with low average transmission rates. The less populated regions had high average transmission rates with more variations during the H1N1 epidemic period.

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Background: There was a low adherence to influenza A (H1N1) vaccination program among university students and health care workers during the pandemic influenza in many parts of the world. Vaccination of high risk individuals is one of the recommendations of World Health Organization during the post-pandemic period. It is not documented about the student's knowledge, attitude and willingness to accept H1N1 vaccination during the post-pandemic period. We aimed to analyze the student's knowledge, attitude and willingness to accept H1N1 vaccination during the post-pandemic period in India. Methods: Vaccine against H1N1 was made available to the students of Vellore Institute of Technology, India from September 2010. The data are based on a cross-sectional study conducted during October 2010 to January 2011 using a self-administered questionnaire with a representative sample of the student population (N = 802). Results: Of the 802 respondents, only 102/802 (12.7%) had been vaccinated and 105/802 (13%) planned to do so in the future, while 595/802 (74%) would probably or definitely not get vaccinated in the future. The highest coverage was among the female (65/102, 63.7%) and non-compliance was higher among men in the group (384/595; 64.5%) (p < 0.0001). The representation of students from school of Bio-sciences and Bio-technology among vaccinees is significantly higher than that of other schools. Majority of the study population from the three groups perceived vaccine against H1N1 as the effective preventive measure when compared to other preventive measures. 250/595 (42%) of the responders argued of not being in the risk group. The risk perception was significantly higher among female (p < 0.0001). With in the study group, 453/802 (56.4%) said that they got the information, mostly from media. Conclusions: Our study shows that the vaccination coverage among university students remains very low in the post-pandemic period and doubts about the safety and effectiveness of the vaccine are key elements in their rejection. Our results indicate a need to provide accessible information about the vaccine safety by scientific authorities and fill gaps and confusions in this regard.