(Table 1, page 24), Geochemical cmposition of nodules and crust from the Indain Ocean recovered from R/V Marion Dufresne expeditions

Mineralogical analysis of manganese nodules and crusts collected from Indian ocean aboard Marion Dufresne points to a depth and regional control upon the manganese oxide association: vernadite - birnessite and vernadite - todorokite. Moreover, progressive changes in the vernadite/birnessite ratio as a function of time is clearly seen. Magnetite and titano-magnetite in quantities similar to those of framboidal pyrite in manganese nodules are outlined for the first time. Study of the distribution of metals (Mn, Fe, Ni, Cu, Co) shows a strong latitudinal and regional dependence that may be connected to high productivity zones and to bottom water properties. The problem of mineralogical control on the chemical composition is approached. Finally, it results that any interpretations taking into account all these data haveway to give to the variability of sea-water properties (pH, oxygenation, motions) the prominent control upon manganese nodules composition.

Structure and chemistry of TECHNO encrustations

Using as a starting point the results giving 'traditional' growth rates as determined by the decrease of radioelements (part I) and the hypothesis of rapid formation, the different mineralogical, structure and chemical characteristics of the sample have been studied to try to understand the possible mode of formation of this encrustation. A rapid formation would account for (1) the very peculiar structure of the sample composed of oriented botryoids and the bundle-like structure of the outermost oxide layer; (2) the fact that this sample represents a substitution of a preexisting hyaloclastite; (3) the different chemical gradients, mainly iron, thorium and uranium; (4) the fact that this sample which cannot have been maintained at the sediment-water interface by bioturbation is not covered by a great thickness of sediments. On the other hand, an unsolved problem remains: Why different radionuclides used for dating give growth rates of the same order of magnitude and different 'exposition ages'.

Rôle des nutriments dans l’enracinement et le rendement en fruits chez la chicouté (Rubus chamaemorus)

La chicouté (Rubus chamaemorus L.) pousse naturellement dans les tourbières ombrotrophes. La culture de la chicouté dans les tourbières en fin d’exploitation serait très intéressante afin de maintenir des activités économiques sur ces sites ainsi que d’améliorer la disponibilité de ce petit fruit pour une future commercialisation. L’implantation de cette culture fait toutefois face à certains problèmes tels la faible survie des boutures au cours de la première année et un rendement fruitier très variable. Des essais de fertilisation et d’application d’auxine ont été réalisés pour augmenter la production de racines sur les boutures de rhizome au moment de la plantation afin de réduire leur mortalité. La fertilisation a permis d’augmenter la longueur des racines, mais seulement à la fin de la saison. Les fertilisants ont également stimulé la croissance des plants. Par contre, les concentrations d’auxine utilisées ont entraîné une très forte mortalité des boutures de chicouté. Aucun de ces traitements n’a permis d’augmenter la survie des boutures lors de la plantation. Afin de mieux comprendre les limitations nutritives liées aux faibles rendements fruitiers, nous avons utilisé une analyse compositionnelle (CND) nous permettant d’identifier les débalancements nutritifs. Cette analyse a montré que les parcelles moins productives sont caractérisées par une concentration foliaire plus élevée en manganèse, fer, soufre et cuivre. Les résultats de ce projet de maîtrise vont permettre d’améliorer la régie de fertilisation lors de la plantation de la chicouté en tourbière résiduelle, mais d’autres recherches doivent être menées afin de réduire la mortalité des boutures lors de la plantation.