2 resultados para Forminotransferase cyclodeaminase
Resumo:
L’hépatite autoimmune (HAI) est une maladie grave affectant le foie et présentant un haut taux de mortalité lorsque non traitée. Les traitements disponibles sont efficaces, mais de graves effets secondaires leur sont associés. Ces effets secondaires sont généralement le résultat d'une forte immunosuppression et d’autres sont spécifiques à chaque médicament. Aucune immunothérapie spécifique n’est présentement disponible pour le traitement de l’HAI. Récemment, un modèle murin d’HAI a été développé dans notre laboratoire par xénoimmunisation des souris C57BL/6 avec les antigènes humains de l'HAI de type 2. Ce modèle présente la plupart des caractéristiques biochimiques et cliniques retrouvées chez les patients atteints d'HAI de type 2. Dans cette étude, nous avons évaluée l’efficacité de deux types de traitement pour l’HAI de type 2 à l’aide de notre modèle murin. Dans un premier temps, l’anticorps anti-CD3ε a été étudié en prophylaxie et en traitement. Nous avons montré qu’une posologie de 5µg d’anti-CD3 i.v. par jour pendant 5 jours consécutifs induit une rémission chez les souris avec HAI de type 2 établie (traitement). Cette rémission est caractérisée par une normalisation des niveaux d’alanine aminotransférase et une diminution significative de l’inflammation hépatique. Cette rémission semble être associée à une déplétion partielle et transitoire des lymphocytes T CD3+ dans la périphérie et une augmentation des lymphocytes T régulateurs CD4+, CD25+ et Foxp3+ dans le foie. La même posologie lorsqu’elle est appliquée en prophylaxie n’a pas réussi à prévenir l’apparition de l’HAI de type 2. La deuxième voie de traitement consiste en l’administration par voie intranasale d’un forte dose de formiminotransférase cyclodésaminase murin (mFTCD), un autoantigène reconnu dans l’HAI de type 2. Une administration en prophylaxie par voie intranasale de 100µg de mFTCD par jour durant 3 jours consécutifs arrive à prévenir l’HAI de type 2 en diminuant l’inflammation hépatique au bout de deux semaines post-traitement.
Resumo:
Background Trypanosomatids of the genera Angomonas and Strigomonas live in a mutualistic association characterized by extensive metabolic cooperation with obligate endosymbiotic Betaproteobacteria. However, the role played by the symbiont has been more guessed by indirect means than evidenced. Symbiont-harboring trypanosomatids, in contrast to their counterparts lacking symbionts, exhibit lower nutritional requirements and are autotrophic for essential amino acids. To evidence the symbiont’s contributions to this autotrophy, entire genomes of symbionts and trypanosomatids with and without symbionts were sequenced here. Results Analyses of the essential amino acid pathways revealed that most biosynthetic routes are in the symbiont genome. By contrast, the host trypanosomatid genome contains fewer genes, about half of which originated from different bacterial groups, perhaps only one of which (ornithine cyclodeaminase, EC:4.3.1.12) derived from the symbiont. Nutritional, enzymatic, and genomic data were jointly analyzed to construct an integrated view of essential amino acid metabolism in symbiont-harboring trypanosomatids. This comprehensive analysis showed perfect concordance among all these data, and revealed that the symbiont contains genes for enzymes that complete essential biosynthetic routes for the host amino acid production, thus explaining the low requirement for these elements in symbiont-harboring trypanosomatids. Phylogenetic analyses show that the cooperation between symbionts and their hosts is complemented by multiple horizontal gene transfers, from bacterial lineages to trypanosomatids, that occurred several times in the course of their evolution. Transfers occur preferentially in parts of the pathways that are missing from other eukaryotes. Conclusion We have herein uncovered the genetic and evolutionary bases of essential amino acid biosynthesis in several trypanosomatids with and without endosymbionts, explaining and complementing decades of experimental results. We uncovered the remarkable plasticity in essential amino acid biosynthesis pathway evolution in these protozoans, demonstrating heavy influence of horizontal gene transfer events, from Bacteria to trypanosomatid nuclei, in the evolution of these pathways.