969 resultados para Cellules T CD4


Relevância:

70.00% 70.00%

Publicador:

Resumo:

RESUME Nous n'avons pas de connaissance prcise des facteurs l'origine de l'htrognit phnotypique des cellules T CD4 mmoires. Une troisime population phnotypique des cellules T CD4 mmoires, caractrise par les marqueurs CD45RA+CCR7- a t identifie dans cette tude. Cette population prsente un tat de diffrentiation avance, comme en tmoigne son histoire de rplication, ainsi que sa capacit de prolifration homostatique. Les rponses des cellules T CD4 mmoires diffrentes conditions de persistance et charge antignique ont trois patterns phnotypiques diffrents, caractriss par les marqueurs CD45RA et CCR7. La rponse CD4 mono -phnotypique CD45RA-CCR7+ ou CD45RA- CCR7- est associe des conditions d'limination de l'antigne (telle la rponse CD4 ttanos spcifique) ou des conditions de persistance antignique et de virmie leve (telle la rponse HIV chronique ou la primo-infection CMV) respectivement. D'autre part, les rponses T CD4 multi -phnotypiques CD45RA-CCR7+ sont associes des conditions d'exposition antignique prolonge et de faible virmie (telles les infections CMV, EBV et HSV ou les infections HIV chez les long term non progressons). La rponse mono -phnotypique CD45RA- CCR7+ est propre aux cellules T CD4 secrtant de IL2, dfinies galement comme centrales mmoires, la rponse CD45RA- CCR7- aux cellules T CD4 secrtant de l'IFNγ et finalement la rponse mufti-phnotypique aux cellules T CD4 secrtant la fois de l'IL2 et de l' IFNγ. En conclusion, ces rsultats tmoignent d'une rgulation de l'htrognit phnotypique par l'exposition et la charge antignique. ABSTRACT The factors responsible for the phenotypic heterogeneity of memory CD4 T cells are unclear. In the present study, we have identified a third population of memory CD4 T cells characterized as CD45RA+CCRT that, based on its replication history and the homeostatic proliferative capacity, was at an advanced stage of differentiation. Three different phenotypic patterns of memory CD4 T cell responses were delineated under different conditions of antigen (Ag) persistence and load using CD45RA and CCR7 as markers of memory T cells. Mono-phenotypic CD45RA'CCR7+ or CD45RA'CCR7' CD4 T cell responses were associated with conditions of Ag clearance (tetanus toxoid-specific CD4 T cell response) or Ag persistence and high load (chronic HIV-1 and primary CMV infections), respectively. Multi-phenotypic CD45RA CCR7+, CD45RA'CCRT and CD45RA+CCRT CD4 T cell responses were associated with protracted Ag exposure and low load (chronic CMV, EBV and HSV infections and HIV-1 infection in long-term nonprogressors). The mono-phenotypic CD45RA'CCR7+ response was typical of central memory (TCM) IL-2-secreting CD4 T cells, the mono-phenotypic CD45RA CCRT response of effector memory (TEM) IFN-γ -secreting CD4 T cells and the multi-phenotypic response of both IL-2- and IFN-γ -secreting cells. The present results indicate that the heterogeneity of different Ag-specific CD4 T cell responses is regulated by Ag exposure and Ag load.

Relevância:

70.00% 70.00%

Publicador:

Resumo:

Linfection par le VIH-1 est caractrise par une dpltion progressive des cellules T CD4+ ainsi que par un dysfonctionnement des cellules T qui, en labsence de traitements anti-rtroviraux, conduit inluctablement la progression de la maladie vers le stade SIDA. Certains des mcanismes impliqus dans ce dysfonctionnement de la rponse cellulaire T ont t lucids et ont rvl un rle important de la molcule PD-1 dans lexhaustion des cellules T en phase chronique de linfection. En effet, des niveaux levs de PD-1 ont t associs une charge virale leve ainsi qu une diminution de la production de cytokines et de la capacit de prolifrer des cellules T spcifiques du virus. De plus, bloquer in vitro linteraction de PD-1 avec son ligand PD-L1 en utilisant un anticorps bloquant rtabli la fonction de ces cellules. De faon intressante, notre groupe ainsi que dautres quipes, ont montr que lexpression de PD-1 tait non seulement augmente sur les cellules spcifiques de lantigne mais aussi sur les cellules T totales. Cependant, peu de choses sont connues quant limpact de lexpression de PD-1 sur le renouvellement et la diffrenciation des cellules T qui expriment PD-1, et ce au cours de linfection. Lexpression de PD-1 na notamment pas t tudie en phase aigue de linfection. Nous montrons clairement que, aussi bien chez les individus en phase aigue quen phase chronique de linfection, lexpression de PD-1 est augmente sur toutes les sous-populations T, y compris les cellules naves. Nous avons galement mis en relief une distribution anormale des sous-populations T, ces cellules ayant un phnotype plus diffrenci, et ce tous les stades de la maladie. Dans cette thse, nous discutons le rle possible de PD-1 dans lhomostasie des cellules T chez les individus infects par le VIH-1. En tudiant la transition de la phase aigue la phase chronique de linfection, nous avons trouv que les sous-populations T CD8+ des individus rcemment infects exprimaient moins de PD-1 que celles des individus un stade plus avanc de la maladie. Ces niveaux plus levs de PD-1 sur les cellules T CD8+ en phase chronique sont associs des niveaux rduits de prolifration in vivo comme mesur par lexpression de Ki67 suggrant que lexpression de PD-1 est partiellement implique dans cette perte de fonction des cellules T CD8+. De plus, les cellules naves saccumulent en frquence lors de la transition de la phase aigue la phase chronique de linfection. Considrant que les cellules naves expriment dj des hauts niveaux de PD-1, nous avons mis lhypothse que lactivation initiale des cellules T chez les individus chroniquement infects est affecte. En rsum, nous proposons un modle o des hauts niveaux dexpression de PD-1 sont associs (1) un dysfonctionnement de la rponse cellulaire T CD8+ et (2) un dfaut dactivation des cellules naves ce qui contribue non seulement la progression de la maladie mais aussi ce qui va limiter lefficacit de potentiels vaccins dans linfection par le VIH-1 en empchant toute nouvelle rponse dtre initie. Afin de mieux dissquer la rponse immunitaire mise en place lors dune infection comme celle du VIH-1, nous avons dvelopp un outil qui permet de dtecter les cellules T CD4+ i.e. des ttramres de CMH de classe II. Ces ractifs ont pour but daugmenter lavidit du CMH de classe II pour son ligand et donc de dtecter des TCR de faible affinit. Dans cette thse, nous dcrivons une mthode originale et efficace pour produire diverses molcules de HLA-DR liant de faon covalente le peptide antignique. Mieux dterminer les mcanismes responsables de lexhaustion des cellules T dans linfection par le VIH-1 et de la progression de la maladie, ainsi que dvelopper des outils de pointe pour suivre ces rponses T, est central une meilleure comprhension de linteraction entre le virus et le systme immunitaire de lhte, et permettra ainsi le dveloppement de stratgies pertinentes pour lutter contre linfection par le VIH-1.

Relevância:

70.00% 70.00%

Publicador:

Resumo:

La prolifration, la diffrenciation ainsi que les fonctions des cellules du systme immunitaire sont contrles en partie par les cytokines. Lors de linfection par le VIH-1, les dfauts observs dans les fonctions, la maintenance, ainsi que la consistance des cellules du systme immunitaire sont en large partie attribus une production altre des cytokines et un manque defficacit au niveau de leurs effets biologiques. Durant ces tudes, nous nous sommes intrsss la rgulation et aux fonctions de deux cytokines qui sont lIL-18 et lIL-21. Nous avons observ une corrlation inverse significative entre les concentrations sriques dIL-18 et le nombre des cellules NK chez les patients infects par le VIH-1. Nos expriences in vitro ont dmontr que cette cytokine induit lapoptose des cellules NK primaires et que cette mort peut tre inhibe par des anticorps neutralisants spcifiques pour FasL et TNF-. Cette mort cellulaire est due lexpression de FasL sur les cellules NK et la production de TNF- par ces cellules. LIL-18 augmente aussi la susceptibilit la mort des cellules NK par un stimulus pro-apoptotique, en diminuant lexpression de la protine anti-apoptotique Bcl-XL. Nous dmontrons aussi que, contrairement lIL-18, les niveaux dIL-18BP sont plus faibles dans les srum de patients infects. Ceci rsulte sur une production non coordonne de ces deux facteurs, aboutissant des niveaux levs dIL-18 libre et biologiquement active chez les patients infects. Linfection de macrophages in vitro induit la production dIL-18 et rduit celle dIL-18BP. De plus, lIL-10 et le TGF-, dont les concentrations sont leves chez les patients infects, rduisent la production dIL-18BP par les macrophages in vitro. Finalement, nous dmontrons que lIL-18 augmente la rplication du VIH-1 dans les lymphocytes T CD4+ infects. Les niveaux levs dIL-18 libres et biologiquement actives chez les patients infects contribuent donc limmuno-pathognse induite par le VIH-1 en perturbant lhomostasie des cellules NK ainsi quen augmentant la rplication du virus chez les patients. Ces tudes suggrent donc la neutralisation des effets nfastes de lIL-18 en utilisant son inhibiteur naturel soit de lIL-18BP exogne. Ceci permettrait de moduler lactivit de lIL-18 in vivo des niveaux souhaitables. LIL-21 joue un rle clef dans le contrle des infections virales chroniques. Lors de ces tudes, nous avons dtermin la dynamique de la production dIL-21 lors de linfection par le VIH-1 et sa consquence sur la survie des cellules T CD4+ et la frquence des cellules T CD8+ spcifiques au VIH-1. Nous avons dmontr que sa production est compromise tt au cours de linfection et que les concentrations dIL-21 corrlent avec le compte de cellules T CD4+ chez les personnes infectes. Nos tudes ont dmontr que le traitement antirtroviral restaure partiellement la production dIL-21. De plus, linfection par le VIH-1 de cellules T CD4+ humaines inhibe sa production en rduisant lexpression du facteur de transcription c-Maf. Nous avons aussi dmontr que la frquence des cellules T CD4+ spcifiques au VIH-1 qui produisent de lIL-21 est rduite chez les patients virmiques. Selon nos rsultats, lIL-21 empche lapoptose spontane des cellules T CD4+ de patients infects et labsence dIL-21 rduit la frquence des cellules T CD8+ spcifiques au VIH-1 chez ces patients. Nos rsultats dmontrent que l'IL-21R est exprim de faon gale sur tous les sous-types de cellules NK chez les donneurs sains et chez les patients infects. LIL-21 active les protines STAT-3, MAPK et Akt afin d'augmenter les fonctions effectrices des cellules NK. L'activation de STAT-3 joue un rle clef dans ces fonctions avec ou sans un traitement avec de l'IL-21. L'IL-21 augmente l'expression des protines anti-apoptotiques Bcl-2 et Bcl-XL, augmente la viabilit des cellules NK, mais ne possde aucun effet sur leur prolifration. Nous dmontrons de plus que l'IL-21 augmente l'ADCC, les fonctions scrtrices et cytotoxiques ainsi que la viabilit des cellules NK provenant de patients chroniquement infects par le VIH-1. De plus, cette cytokine semble prsenter ces effets sans augmenter en contrepartie la rplication du VIH-1. Elle permet donc d'inhiber la rplication virale lors de co-cultures autologues de cellules NK avec des cellules T CD4+ infectes d'une manire dpendante l'expression de perforine et l'utilisation de la protine LFA-1. Les niveaux dIL-21 pourraient donc servir de marqueurs biologiques pour accompagner les informations sur le taux de cellules T CD4+ circulantes en nous donnant des informations sur ltat de fonctionnalit de ce compartiment cellulaire. De plus, ces rsultats suggrent lutilisation de cette cytokine en tant quagent immunothrapeutique pour restaurer les niveaux normaux dIL-21 et augmenter la rponse antivirale chez les patients infects par le VIH-1.

Relevância:

70.00% 70.00%

Publicador:

Resumo:

Le Streptocoque de groupe B (GBS) est un important agent dinfection invasive pouvant mener la mort et demeure la cause principale de septicmie nonatale ce jour. Neuf srotypes ont t officiellement dcrits bass sur la composition de la capsule polysaccharidique (CPS). Parmi ces srotypes, le type III est considr le plus virulent et frquemment associ aux maladies invasives graves, telle que la mningite. Malgr que plusieurs recherches aient t effectues au niveau des interactions entre GBS type III et les cellules du systme immunitaire innes, aucune information nest disponible sur la rgulation de la rponse immunitaire adaptative dirige contre ce dernier. Notamment, le rle de cellules T CD4+ dans limmuno-pathogense de linfection cause par GBS na jamais t tudi. Dans cet tude, trois diffrents modles murins dinfection ont t dvelopp pour valuer lactivation et la modulation des cellules T CD4+ rpondantes au GBS de type III : ex vivo, in vivo, et in vitro. Les rsultats dinfections ex vivo dmontrent que les splnocytes totaux rpondent linfection en produisant des cytokines de type-1 pro-inflammatoires. Une forte production dIL-10 accompagne cette cascade inflammatoire, probablement dans leffort de lhte de maintenir lhomostasie. Les rsultats dmontrent aussi que les cellules T sont activement recrutes par les cellules rpondantes du systme inn en produisant des facteurs chimiotactiques, tels que CXCL9, CXCL10, et CCL3. Plus spcifiquement, les rsultats obtenus partir des cellules isoles T CD4+ provenant des infections ex vivo ou in vivo dmontrent que ces cellules participent la production dIFN- et de TNF- ainsi que dIL-2, suggrant un profil dactivation Th1. Les cellules isoles T CD4+ ntaient pas des contributeurs majeurs dIL-10. Ceci indique que cette cytokine immuno-rgulatrice est principalement produite par les cellules de limmunit inne de la rate de souris infectes. Le profil Th1 des cellules T CD4+ a t confirm en utilisant un modle in vitro. Nos rsultats dmontrent aussi que la CPS de GBS a une role immuno-modulateur dans le dveloppement de la rponse Th1. En rsum, cette tude adresse pour la premire fois, la contribution des cellules T CD4+ dans la production dIFN- lors dune infection GBS et donc, dans le dveloppement dune rponse de type Th1. Ces rsultats renforcent davantage le rle central de cette cytokine pour un control efficace des infections causes par ce pathogne.

Relevância:

70.00% 70.00%

Publicador:

Resumo:

Les cellules T CD4+ humaines sont htrognes du point de vue de la permissivit linfection par le virus de limmunodficience humaine de type 1 (VIH-1). Notre laboratoire a pralablement dmontr que les cellules Th1 phnotype CXCR3+CCR6- sont relativement rsistantes linfection par le VIH-1 alors que les cellules Th1Th17 phnotype CXCR3+CCR6+ y sont hautement permissives. La rplication du VIH dpend de plusieurs facteurs cellulaires de restriction ou de permissivit agissant diffrentes tapes du cycle viral. Toutefois, malgr plusieurs avances, la comprhension des voies de signalisation cellulaire impliques dans la rgulation de la rplication du VIH est encore limite. Lobjectif majeur de ce projet de matrise est de caractriser les mcanismes molculaires de la permissivit et de la rsistance au VIH respectivement dans les cellules Th1Th17 et Th1. Ce mmoire est divis en quatre parties qui visent: (i) lidentification des voies canoniques et des fonctions biologiques diffremment rgules dans les cellules Th1Th17 versus Th1 par lanalyse de leur transcriptome au niveau du gnome entier; (ii) la validation de lexpression diffrentielle des gnes dintrt identifis par biopuces au niveau des transcrits et des protines; (iii) la caractrisation du rle fonctionnel de certains de ces facteurs (i.e., PPARG, AhR) sur la rplication du VIH dans les cellules Th1Th17 versus Th1; et (iv) lidentification du niveau auquel ces facteurs interfrent avec le cycle de rplication du VIH. Nos rsultats danalyse du transcriptome du gnome entier par Gene Set Enrichment Analysis et Ingenuity Pathway Analysis indiquent que les cellules profil Th1Th17 sont plus susceptibles lactivation cellulaire et lapoptose, favorisent plus linflammation et expriment moins fortement les gnes lis la dgradation protosomale compar aux cellules profil Th1. Ces diffrences dans la rgulation de diverses voies et fonctions biologiques permettent en partie dexpliquer la susceptibilit linfection par le VIH dans ces cellules. Nous avons ensuite confirm lexpression diffrentielle de certains gnes dintrt dans les cellules Th1Th17 (CXCR6, PPARG, ARNTL, CTSH, PTPN13, MAP3K4) versus Th1 (SERPINB6, PTK2) au niveau de lARNm et des protines. Finalement, nous avons dmontr le rle des facteurs de transcription PPARG et AhR dans la rgulation de la rplication du VIH. Lactivation de la voie PPARG par la rosiglitazone induit la diminution importante de la rplication du VIH dans les cellules T CD4+, alors que lactivation de la voie AhR par les ligands exognes TCDD et FICZ augmente de faon significative la rplication virale. Nous proposons que la voie PPARG agit comme un rgulateur ngatif de la rplication du VIH dans ces cellules, en interfrant avec la polarisation Th17 et probablement en inhibant lactivit transcriptionnelle du facteur NF-kB. Les rles des formes nuclaires versus cytoplasmiques du rcepteur Ahr semblent tre diamtralement opposs, dans la mesure o linterfrence ARN contre AhR sassocie galement laugmentation de la rplication virale. Il est ainsi possible que la forme cytoplasmique dAhR, connue par son activit E3 ligase, participe la dgradation protosomale des particules virales. Le mcanisme par lequel le AhR nuclaire versus cytoplasmique interfre avec la rplication virale est en cours dtude au laboratoire. Cette tude reprsente la premire caractrisation de lexpression diffrentielle de gnes au niveau du gnome entier de sous-populations T CD4+ permissives versus rsistantes linfection par le VIH. Nos rsultats identifient de nouvelles cibles molculaires pour de nouvelles stratgies thrapeutiques visant limiter la rplication du VIH dans les lymphocytes T CD4+ primaires.

Relevância:

70.00% 70.00%

Publicador:

Resumo:

La tolrance immunitaire dpend de la distinction entre le soi et le non soi par le systme immunitaire. Un bris dans la tolrance immunitaire mne l'auto-immunit, qui peut provoquer la destruction des organes, des glandes, des articulations ou du systme nerveux central. Le diabte auto-immun, galement connu sous le nom diabte juvnile et diabte de type 1, rsulte d'une attaque auto-immune sur les cellules pancratiques scrtrices dinsuline, localises au niveau des lots de Langerhans du pancras. Bien que le diabte auto-immun soit traitable par une combinaison dinjections quotidiennes dinsuline dorigine exogne, de rgime et d'exercices, beaucoup de complications chroniques peuvent se manifester chez les patients, y compris, mais non limites , la ccit, les maladies cardiovasculaires, linsuffisance rnale et l'amputation. En raison des nombreuses complications lies au diabte auto-immun long terme, la recherche continue afin de mieux comprendre tous les facteurs impliqus dans la progression de la maladie dans le but de dvelopper de nouvelles thrapies qui empcheront, renverseront et/ou traiteront cette maladie. Un rle primordial dans la gnration et l'entretien de la tolrance immunitaire a t attribu au nombre et la fonction des sous-populations de cellules rgulatrices. Une de ces populations est constitue de cellules T CD4-CD8- (double ngatives, DN), qui ont t tudies chez la souris et l'humain pour leur contribution la tolrance priphrique, la prvention des maladies et pour leur potentiel associ la thrapie cellulaire. En effet, les cellules de T DN sont d'intrt thrapeutique parce qu'elles montrent un potentiel immunorgulateur antigne-spcifique dans divers cadres exprimentaux, y compris la prvention du diabte auto-immun. Dailleurs, en utilisant un systme transgnique, nous avons dmontr que les souris prdisposes au diabte auto-immun prsentent peu de cellules T DN, et que ce phnotype contribue la susceptibilit au diabte auto-immun. En outre, un transfert des cellules T DN est suffisant pour empcher la progression vers le diabte chez les souris prdisposes au diabte auto-immun. Ces rsultats suggrent que les cellules T DN puissent prsenter un intrt thrapeutique pour les patients diabtiques. Cependant, nous devons d'abord valider ces rsultats en utilisant un modle non-transgnique, qui est plus physiologiquement comparable l'humain. L'objectif principal de cette thse est de dfinir la fonction immunorgulatrice des cellules T DN, ainsi que le potentiel thrapeutique de celles-ci dans la prvention du diabte auto-immun chez un modle non-transgnique. Dans cette thse, on dmontre que les souris rsistantes au diabte auto-immun prsentent une proportion et nombre absolu plus levs de cellules T DN non-transgniques, lorsque compares aux souris susceptibles. Cela confirme une association entre le faible nombre de cellules T DN et la susceptibilit la maladie. On observe que les cellules T DN liminent les cellules B actives in vitro par une voie dpendante de la voie perforine et granzyme, o la fonction des cellules T DN est quivalente entre les souris rsistantes et prdisposes au diabte auto-immun. Ces rsultats confirment que l'association au diabte auto-immun est due une insuffisance en terme du nombre de cellules T DN, plutt qu une dficience fonctionnelle. On dmontre que les cellules T DN non-transgniques liminent des cellules B charges avec des antignes d'lots, mais pas des cellules B charges avec un antigne non reconnu, in vitro. Par ailleurs, on tablit que le transfert des cellules T DN actives peut empcher le dveloppement du diabte auto-immun dans un modle de souris non-transgnique. De plus, nous observons que les cellules T DN migrent aux lots pancratiques, et subissent une activation et une prolifration prfrentielles au niveau des ganglions pancratiques. D'ailleurs, le transfert des cellules T DN entrane une diminution d'auto-anticorps spcifiques de l'insuline et de cellules B de centres germinatifs directement dans les lots, ce qui corrle avec les rsultats dcrits ci-dessus. Les rsultats prsents dans cette thse permettent de dmontrer la fonction des cellules T DN in vitro et in vivo, ainsi que leur potentiel li la thrapie cellulaire pour le diabte auto-immun.

Relevância:

70.00% 70.00%

Publicador:

Resumo:

Streptococcus suis est un important pathogne porcin et agent zoonotique responsable de mningites et de septicmies. ce jour, les mcanismes impliqus dans la rponse immunitaire de lhte lors de linfection par S. suis sont peu connus; et il en est de mme pour les stratgies utilises par S. suis afin de djouer cette rponse. Laugmentation de lincidence et de la svrit des cas humains souligne le besoin dune meilleure comprhension des interactions entre S. suis et le systme immunitaire afin de gnrer une rponse immunitaire efficace contre ce pathogne. Les cellules dendritiques (DCs) sont de puissantes cellules prsentatrices dantignes qui stimulent les lymphocytes T et B, assurant la liaison entre limmunit inne et limmunit adaptative. Lobjectif principal de ce projet tait dvaluer le rle jou par diffrents facteurs de virulence de S. suis sur la modulation de la fonction des DCs et de la rponse T-dpendante. Nous avons examin leffet des facteurs cls pour la virulence de S. suis, dont la capsule polysaccharidique (CPS), les modifications de la paroi cellulaire (D-alanylation de lacide lipotichoque et N-dactylation du peptidoglycane) et la toxine suilysine, sur lactivation et la maturation de DCs murines drives de la moelle osseuse (bmDCs). Suite linfection par S. suis, les bmDCs sont actives et subissent un processus de maturation caractris par laugmentation de lexpression de molcules de co-stimulation et la production de cytokines pro-inflammatoires. La CPS est le principal facteur interfrant avec la production de cytokines, mme si les modifications de la paroi cellulaire et la suilysine peuvent galement moduler la production de certaines cytokines. Enfin, la CPS, les modifications de la paroi cellulaire et la suilysine interfrent avec la dposition du complment la surface des bactries et, en consquence, avec le killing dpendant du complment. Les rsultats ont t confirms laide de bmDCs porcines. Nous avons aussi voulu identifier les rcepteurs cellulaires impliqus dans la reconnaissance de S. suis par les DCs. Nous avons dmontr que la production de cytokines et lexpression des molcules de co-stimulation par les DCs sont fortement dpendantes de la signalisation par MyD88, suggrant que les DCs reconnaissent S. suis et deviennent actives majoritairement via la signalisation par les rcepteurs de type Toll (TLRs). En effet, on remarque une diminution de la production de plusieurs cytokines ainsi que de lexpression de certaines molcules de co-stimulation chez les DCs TLR2-/- ou TLR2-/- et TLR9-/- double ngatives. Finalement, le rcepteur NOD2 semblait jouer un rle partiel dans lactivation des DCs suite une infection par S. suis.Enfin, nous avons valu les consquences de la modulation des fonctions des DCs sur le dveloppement de la rponse T-dpendante. Les splnocytes totaux produisent plusieurs cytokines en rponse S. suis. Des analyses in vivo et ex vivo ont permis dobserver limplication des cellules T CD4+ et le dveloppement dune rponse de type T helper 1 (TH1) bien que la quantit de cytokines TH1 produites lors de linfection in vivo par S. suis demeure assez basse. La CPS de S. suis interfre avec la production de plusieurs cytokines par les cellules T in vitro. Exprimentalement, linfection induite par S. suis rsulte en de faibles niveaux de production danticorps anti-S. suis, mais aussi danticorps dirigs contre lovalbumine utilise comme antigne rapporteur. Cette interfrence est corrle avec la svrit des signes cliniques, suggrant que S. suis interfre avec le dveloppement dune rponse immunitaire adaptative approprie qui serait requise pour contrler la progression de linfection. Les rsultats de cette tude mneront une meilleure comprhension de la rponse immunitaire de lhte lors de linfection par S. suis.

Relevância:

70.00% 70.00%

Publicador:

Resumo:

La maladie du greffon contre lhte (GvHD) est un effet secondaire srieux de la transplantation de cellules souches hmatopotiques (HSCT). Cette maladie entraine une haute mortalit et ses symptmes sont dvastateurs. Les traitements actuels de la GvHD comportent plusieurs produits, tels les corticostrodes, mais ces derniers sont immunosuppresseurs et leurs effets secondaires sont aussi trs dommageables pour les patients et leur gurison. Les cellules stromales msenchymateuses (MSC) reprsentent une alternative ou une addition potentielle de traitement pour la GvHD et ces cellules ne semblent pas possder les effets secondaires des traitements classiques. Un nombre important dtudes cliniques faisant lobjet des MSC ont t enregistres. Malgr cet engouement, le mcanisme de leur immunomodulation reste encore lucider. Notre objectif est donc de mieux dfinir ce mcanisme. Nous avons utilis un modle simplifi pour simuler la GvHD in vitro. Ce modle se base sur la stimulation de lymphocytes CD4+ par des cellules dendritiques allogniques. La mesure de la prolifration de ces cellules stimules sert dindicateur de leur ractivit. Selon les rsultats obtenus par la technologie CRISPR de gnie gntique, les MSC exerceraient leur immunosuppression sur les cellules T CD4+ principalement par la scrtion de lenzyme IDO1. Les MSC seraient galement capables dinduire certaines cellules CD4+ en cellules rgulatrices, un processus indpendant de la scrtion dIDO1. Toutefois, ces cellules ne semblent pas correspondre aux cellules Treg conventionnelles.

Relevância:

70.00% 70.00%

Publicador:

Resumo:

La maladie du greffon contre lhte (GvHD) est un effet secondaire srieux de la transplantation de cellules souches hmatopotiques (HSCT). Cette maladie entraine une haute mortalit et ses symptmes sont dvastateurs. Les traitements actuels de la GvHD comportent plusieurs produits, tels les corticostrodes, mais ces derniers sont immunosuppresseurs et leurs effets secondaires sont aussi trs dommageables pour les patients et leur gurison. Les cellules stromales msenchymateuses (MSC) reprsentent une alternative ou une addition potentielle de traitement pour la GvHD et ces cellules ne semblent pas possder les effets secondaires des traitements classiques. Un nombre important dtudes cliniques faisant lobjet des MSC ont t enregistres. Malgr cet engouement, le mcanisme de leur immunomodulation reste encore lucider. Notre objectif est donc de mieux dfinir ce mcanisme. Nous avons utilis un modle simplifi pour simuler la GvHD in vitro. Ce modle se base sur la stimulation de lymphocytes CD4+ par des cellules dendritiques allogniques. La mesure de la prolifration de ces cellules stimules sert dindicateur de leur ractivit. Selon les rsultats obtenus par la technologie CRISPR de gnie gntique, les MSC exerceraient leur immunosuppression sur les cellules T CD4+ principalement par la scrtion de lenzyme IDO1. Les MSC seraient galement capables dinduire certaines cellules CD4+ en cellules rgulatrices, un processus indpendant de la scrtion dIDO1. Toutefois, ces cellules ne semblent pas correspondre aux cellules Treg conventionnelles.

Relevância:

70.00% 70.00%

Publicador:

Resumo:

La maladie du greffon contre lhte (GVHD) est la principale cause de mortalit et de morbidit suite aux greffes de cellules souches hmatopotiques. Plusieurs patients demeurent rfractaires aux traitements actuels ce qui rend ncessaire le dveloppement de nouvelles stratgies afin de combattre cette maladie. Dans ltude qui suit, nous avons utilis un nouvel agent thrapeutique, le TH9402, une molcule photosensible et dmontr quelle permet, lorsquexpose la lumire visible (514 nm), dliminer slectivement les cellules T actives in vivo tout en prservant les cellules T au repos et les cellules T rgulatrices (Tregs). Les Tregs ainsi prservs peuvent abroger la rponse alloractive par la scrtion dIL-10 ou par contact cellule-cellule via un mcanisme impliquant le CTLA-4. Nous avons dcouvert que la signalisation du CTLA-4 tait associe une hausse de la population Treg in vitro. Cette hausse est due la conversion de cellules T CD4+CD25- en Tregs et non une prolifration slective des Tregs. Dans la deuxime partie de cette tude, nous avons dmontr que la signalisation de CTLA-4 tait associe une augmentation de lexpression de la protine Indoleamine 2,3 dioxygenase (IDO). Ces effets ncessitent la dpltion du tryptophane ainsi que de la protine de phase aigue GCN2. Finalement, nous avons observ que linfusion de cellules traites au TH9402 chez des patients souffrant de GVHD chronique est associe une augmentation de la population Treg chez ces patients sans causer de lymphopnie ni de diminution de la rponse immunitaire dirige contre les antignes viraux. Ces rsultats suggrent que le traitement au TH9402 pourrait reprsenter une approche particulirement intressante pour le traitement de la GVHD chronique rfractaire aux traitements actuels. De plus, laugmentation de lexpression dIDO pourrait tre utilise comme valeur prdictive de la rponse du patient au traitement. Ceci pourrait permettre damliorer la qualit de soins ainsi que de la qualit de vie des patients souffrant de GVHD chronique.

Relevância:

70.00% 70.00%

Publicador:

Resumo:

La maladie du greffon contre lhte (GVHD) est la principale cause de mortalit et de morbidit suite aux greffes de cellules souches hmatopotiques. Plusieurs patients demeurent rfractaires aux traitements actuels ce qui rend ncessaire le dveloppement de nouvelles stratgies afin de combattre cette maladie. Dans ltude qui suit, nous avons utilis un nouvel agent thrapeutique, le TH9402, une molcule photosensible et dmontr quelle permet, lorsquexpose la lumire visible (514 nm), dliminer slectivement les cellules T actives in vivo tout en prservant les cellules T au repos et les cellules T rgulatrices (Tregs). Les Tregs ainsi prservs peuvent abroger la rponse alloractive par la scrtion dIL-10 ou par contact cellule-cellule via un mcanisme impliquant le CTLA-4. Nous avons dcouvert que la signalisation du CTLA-4 tait associe une hausse de la population Treg in vitro. Cette hausse est due la conversion de cellules T CD4+CD25- en Tregs et non une prolifration slective des Tregs. Dans la deuxime partie de cette tude, nous avons dmontr que la signalisation de CTLA-4 tait associe une augmentation de lexpression de la protine Indoleamine 2,3 dioxygenase (IDO). Ces effets ncessitent la dpltion du tryptophane ainsi que de la protine de phase aigue GCN2. Finalement, nous avons observ que linfusion de cellules traites au TH9402 chez des patients souffrant de GVHD chronique est associe une augmentation de la population Treg chez ces patients sans causer de lymphopnie ni de diminution de la rponse immunitaire dirige contre les antignes viraux. Ces rsultats suggrent que le traitement au TH9402 pourrait reprsenter une approche particulirement intressante pour le traitement de la GVHD chronique rfractaire aux traitements actuels. De plus, laugmentation de lexpression dIDO pourrait tre utilise comme valeur prdictive de la rponse du patient au traitement. Ceci pourrait permettre damliorer la qualit de soins ainsi que de la qualit de vie des patients souffrant de GVHD chronique.

Relevância:

70.00% 70.00%

Publicador:

Resumo:

Streptococcus suis est un important pathogne porcin et humain, causant mningites et septicmies. Des tudes suggrent que S. suis dispose de facteurs de virulence, notamment sa capsule polysaccharidique (CPS), qui lui permettent de moduler les fonctions des cellules dendritiques (DCs), situes linterface entre limmunit inne et adaptative. Les difficults dvelopper un vaccin efficace suggrent aussi une altration de la voie T dpendante. Lobjectif gnral du projet tait dvaluer leffet de S. suis sur lactivation des cellules T CD4+ ainsi que sur la capacit de prsentation antignique des DCs. Nous avons tudi dans un modle murin in vivo la rponse T CD4+ mmoire lors dinfections primaire et secondaire. Une faible rponse mmoire centrale a t obtenue, suggrant que la rponse adaptative gnre contre S. suis est limite. tant donn limportance du complexe majeur dhistocompatibilit (MHC) de classe II dans la prsentation antignique, nous avons valu in vitro et in vivo lexpression de ces molcules chez les DCs. Une modulation de lexpression du MHC-II par S. suis a t observe. Lanalyse de la transcription de gnes impliqus dans la rgulation transcriptionnelle et post-transcriptionnelle du MHC-II nous permet de suggrer que S. suis rgule la baisse la synthse de nouvelles molcules et favorise leur dgradation lysosomale. Cette stratgie, dans laquelle la CPS ne jouerait quun rle partiel, permettrait S. suis dchapper la rponse adaptative T dpendante. Les rsultats de cette tude fourniront de nouvelles perspectives dans la comprhension de la rponse adaptative lors de linfection par S. suis.

Relevância:

70.00% 70.00%

Publicador:

Resumo:

Streptococcus suis est un important pathogne porcin et humain, causant mningites et septicmies. Des tudes suggrent que S. suis dispose de facteurs de virulence, notamment sa capsule polysaccharidique (CPS), qui lui permettent de moduler les fonctions des cellules dendritiques (DCs), situes linterface entre limmunit inne et adaptative. Les difficults dvelopper un vaccin efficace suggrent aussi une altration de la voie T dpendante. Lobjectif gnral du projet tait dvaluer leffet de S. suis sur lactivation des cellules T CD4+ ainsi que sur la capacit de prsentation antignique des DCs. Nous avons tudi dans un modle murin in vivo la rponse T CD4+ mmoire lors dinfections primaire et secondaire. Une faible rponse mmoire centrale a t obtenue, suggrant que la rponse adaptative gnre contre S. suis est limite. tant donn limportance du complexe majeur dhistocompatibilit (MHC) de classe II dans la prsentation antignique, nous avons valu in vitro et in vivo lexpression de ces molcules chez les DCs. Une modulation de lexpression du MHC-II par S. suis a t observe. Lanalyse de la transcription de gnes impliqus dans la rgulation transcriptionnelle et post-transcriptionnelle du MHC-II nous permet de suggrer que S. suis rgule la baisse la synthse de nouvelles molcules et favorise leur dgradation lysosomale. Cette stratgie, dans laquelle la CPS ne jouerait quun rle partiel, permettrait S. suis dchapper la rponse adaptative T dpendante. Les rsultats de cette tude fourniront de nouvelles perspectives dans la comprhension de la rponse adaptative lors de linfection par S. suis.

Relevância:

60.00% 60.00%

Publicador:

Resumo:

Limmunopathogense de linfection au VIH-1 est principalement cause par la dpltion des LT CD4 (lymphocytes T-CD4). Cette mort des LT CD4 dpend de plusieurs facteurs comme la lyse des LT CD4 infects et la prsence de vsicules extracellulaires et dexosomes libres par les cellules dendritiques et les LT CD4 infects au VIH-1. Lanalyse protomique des exosomes issus des cellules dendritiques mises en culture avec le VIH-1 a rvl la prsence de molcules pro-apoptotiques comme le Dap-3 (Death Associated Protein 3). Nous avons propos comme hypothse que le Dap-3 puisse tre contenu dans dautres types de vsicules extracellulaires et que le Dap-3 vsiculaire contribue la dpltion des LT CD4. Aprs avoir optimis limmunobuvardage avec lanti-Dap-3, nous avons dtermin la prsence de Dap-3 dans les vsicules extracellulaires issues des cellules RAJI-CD4-DCIR infectes au VIH-1. Lutilisation de gradients de vlocit nous a permis dobserver la prsence de Dap-3 dans les fractions du gradient contenant les exosomes issus des cellules RAJI-CD4-DCIR infectes, mais galement dans dautres fractions du gradient de vlocit encore non caractrises. Chez les patients, nous avons montr une htrognit des vsicules extracellulaires dans les fractions du gradient de vlocit issues des plasmas des patients VIH-1+. Ces rsultats indiquent la prsence de plusieurs populations de vsicules extracellulaires spares par la mthode du gradient de vlocit. Enfin, la transfection des cellules RAJI-CD4-DCIR et des cellules dendritiques a t mise au point avec les ARN anti-sens de Dap-3 afin de produire ventuellement des vsicules Dap-3 ngatives. Ce projet de recherche aura permis de valider les outils ncessaires la poursuite de ltude du rle de Dap-3 dans la pathogense de linfection au VIH-1.

Relevância:

60.00% 60.00%

Publicador:

Resumo:

Limportance respective des lymphocytes T rgulateurs naturels gnrs dans le thymus ou induits en priphrie dans la rgulation immunitaire et la rsolution de linflammation est dsormais bien tablie. Nous avons contribu mettre en vidence une nouvelle voie dinduction de lymphocytes T rgulateurs priphriques partir de cellules T humaines CD4+CD25- naves et mmoires. Nous avons montr que lengagement de la molcule ubiquitaire transmembranaire CD47 sur la cellule T par un anticorps monoclonal ou par le peptide 4N1K (peptide driv du domaine carboxy-terminal de la thrombospondine-1 et spcifique du site de liaison CD47) induisait des lymphocytes T CD4+ rgulateurs exerant une fonction suppressive sur les lymphocytes T effecteurs. Les proprits suppressives induites par la thrombospondine-1 confortent les fonctions anti-inflammatoires de cette protine de la matrice extracellulaire. Linhibition exerce par les lymphocytes T rgulateurs induits dpend du contact intercellulaire entre les cellules T rgulatrices et leurs cibles, et est indpendante du TGF-. Nos rsultats dmontrent galement le rle de CD47 sur le lymphocyte T CD4+ dans la rponse immunitaire spcifique de lantigne in vivo. En effet, les souris BALB/c dficientes pour CD47 prsentent un biais de la scrtion danticorps et de cytokines de type Th1, alors que les souris BALB/c sont dcrites comme exprimant un profil de production de cytokines de type Th2. Nos travaux mettent en vidence le rle de CD47 dans linhibition du dveloppement dune rponse cellulaire et humorale de type Th1 in vivo, confirmant de prcdentes tudes in vitro ralises avec des cellules T CD4+ humaines. Nous prsentons galement le rle inhibiteur de lengagement de CD28 in vitro sur la diffrenciation en cellules Th17 des lymphocytes T CD4+ nafs isols de souris BALB/c. Le mcanisme propos est dpendant de la production de lIL-2 et de lIFN- et indpendant de la prsence de lymphocytes T rgulateurs. Notre tude du rle de deux molcules transmembranaires CD47 et CD28 exprimes sur la cellule T CD4+, contribue une meilleure connaissance des mcanismes impliqus dans la tolrance immunologique, la rsolution de linflammation et la diffrenciation des cellules T "helper" CD4+.