907 resultados para Aggression


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Contexte. Depuis quelques années, plusieurs études se sont intéressées aux effets protecteurs des repas en famille sur divers aspects du développement des enfants et des adolescents. Objectif. Identifier les associations prospectives entre l'environnement des repas en famille à 6 ans et le développement bio-psycho-social à 10 ans. Méthode. Les participants sont 1 085 filles et 1 138 garçons faisant partie de l'Étude Longitudinale du Développement des Enfants du Québec (ÉLDEQ), qui a sélectionné un échantillon aléatoire et stratifié en utilisant le registre des naissances du Québec. Dans ce devis prospectif-longitudinal, les parents ont fourni une mesure sur l'environnement de leurs repas en famille à l'âge de 6 ans. Quatre années plus tard, les parents ont également fourni des mesures sur le niveau de condition physique de leur enfant ainsi que sa fréquence de consommation de boissons gazeuses; les enseignants ont mesuré la réussite en lecture et en mathématiques; les enfants ont auto-rapporté leurs niveaux d’agressivité physique globale, d’opposition, du trouble du comportement non agressif et d’agressivité réactive. Des analyses de régressions multiples ont été réalisées. Résultats. Un environnement plus sain lors des repas en famille à 6 ans a prédit les bénéfices suivants à 10 ans : une augmentation de la condition physique (β = 0,24; 95 % intervalle de confiance [IC], 0,12 à 0,36) ainsi qu'une diminution de la consommation de boissons gazeuses (β = -0,43; 95 % IC, -0,62 à -0,23), de l'agressivité physique globale (β = -0,38; 95 % IC, -0,58 à -0,18), de l'opposition (β = -0,72; 95 % IC, -1 à -0,4), du trouble du comportement non agressif (β = -0,33; 95 % IC, -0,50 à -0,17) et de l'agressivité réactive (β = -0,70; 95 % IC, -0,98 à -0,42). Contrairement à nos attentes, l'environnement des repas en famille n'était pas significativement relié au rendement scolaire. Conclusion. Les repas familiaux ont une forte influence à long terme sur le développement de l'enfant, par rapport à sa santé physique et à son ajustement social. Par conséquent, ils pourraient nourrir une campagne informative intéressante qui porterait sur la promotion de la santé mentale et physique des jeunes à travers ce rituel social.

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En dépit des efforts déployés pour diminuer la prévalence de la maltraitance à l’enfance, celle-ci serait associée à des difficultés non négligeables, dont la manifestation d’agression. La réactivité émotionnelle et comportementale, incluant la colère, la peur et l’évitement, est proposée comme mécanisme expliquant la relation unissant la maltraitance à l’agression. Quatre objectifs sont poursuivis à cette fin, soit d’examiner la relation notée entre: (1) la maltraitance et l’agression, (2) la maltraitance et la colère, la peur, ainsi que l’évitement, (3) la colère, la peur, ainsi que l’évitement et l’agression et (4) tester formellement le rôle médiateur et modérateur de la colère, la peur et l’évitement à cette relation. Les données de 160 hommes âgés de 18 à 35 ans ayant été exposés ou non à de la maltraitance ont été colligées par le biais de questionnaires et d’une tâche de provocation sociale permettant de mesurer les expressions faciales de colère et de peur, ainsi que les comportements d’évitement. Les résultats suggèrent que la maltraitance et les comportements d’évitement sont associés à l’agression. La maltraitance ne serait toutefois pas liée à la colère, à la peur et à l’évitement. Alors que les résultats suggèrent que ces indices n’aient pas de rôles médiateurs dans la relation entre la maltraitance et l’agression, la réactivité aux plans de la colère et de l’évitement magnifierait cette relation. Ainsi, les résultats invitent à prendre en compte les expériences de maltraitance et l’intensité de la réactivité émotionnelle et comportementale dans les interventions afin de cibler les individus plus à risque d’avoir recours à l’agression.

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Contexte. Depuis quelques années, plusieurs études se sont intéressées aux effets protecteurs des repas en famille sur divers aspects du développement des enfants et des adolescents. Objectif. Identifier les associations prospectives entre l'environnement des repas en famille à 6 ans et le développement bio-psycho-social à 10 ans. Méthode. Les participants sont 1 085 filles et 1 138 garçons faisant partie de l'Étude Longitudinale du Développement des Enfants du Québec (ÉLDEQ), qui a sélectionné un échantillon aléatoire et stratifié en utilisant le registre des naissances du Québec. Dans ce devis prospectif-longitudinal, les parents ont fourni une mesure sur l'environnement de leurs repas en famille à l'âge de 6 ans. Quatre années plus tard, les parents ont également fourni des mesures sur le niveau de condition physique de leur enfant ainsi que sa fréquence de consommation de boissons gazeuses; les enseignants ont mesuré la réussite en lecture et en mathématiques; les enfants ont auto-rapporté leurs niveaux d’agressivité physique globale, d’opposition, du trouble du comportement non agressif et d’agressivité réactive. Des analyses de régressions multiples ont été réalisées. Résultats. Un environnement plus sain lors des repas en famille à 6 ans a prédit les bénéfices suivants à 10 ans : une augmentation de la condition physique (β = 0,24; 95 % intervalle de confiance [IC], 0,12 à 0,36) ainsi qu'une diminution de la consommation de boissons gazeuses (β = -0,43; 95 % IC, -0,62 à -0,23), de l'agressivité physique globale (β = -0,38; 95 % IC, -0,58 à -0,18), de l'opposition (β = -0,72; 95 % IC, -1 à -0,4), du trouble du comportement non agressif (β = -0,33; 95 % IC, -0,50 à -0,17) et de l'agressivité réactive (β = -0,70; 95 % IC, -0,98 à -0,42). Contrairement à nos attentes, l'environnement des repas en famille n'était pas significativement relié au rendement scolaire. Conclusion. Les repas familiaux ont une forte influence à long terme sur le développement de l'enfant, par rapport à sa santé physique et à son ajustement social. Par conséquent, ils pourraient nourrir une campagne informative intéressante qui porterait sur la promotion de la santé mentale et physique des jeunes à travers ce rituel social.

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Rapport de stage présenté en vue de l’obtention du grade Maître ès sciences (M.Sc.) en criminologie option stage en intervention clinique.

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Dissertação de Mestrado apresentada ao ISPA - Instituto Universitário

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A violência nas relações íntimas juvenis (VRIJ) constitui uma problemática socialmente relevante, transversal a diferentes culturas e com potencial desestruturante no bem-estar dos jovens. Além disso, é igualmente sabido que a forma como as vítimas respondem a este tipo de abuso íntimo pode determinar a expressão e as dificuldades de ajustamento. Tendo por base esta realidade, a presente dissertação tem por objetivo geral caraterizar as vivências amorosas abusivas dos jovens adultos, o (des)ajustamento psicossocial daqueles que admitiram ter sofrido algum tipo de violência e as estratégias de coping que utilizam para fazer face ao impacto da VRIJ, com recurso ao Questionário de Vivências Amorosas Abusivas (QVAA) e ao Brief COPE. Para tal, recorreu-se a uma amostra intencional de 287 indivíduos, com idades compreendidas entre os 18 e os 25 anos (M=22.08; DP=1.69). No total dos participantes envolvidos em relações amorosas, 13.9% dos jovens admitiram perpetrar atos abusivos contra o/a namorado/a, e 23.7% admitiram ter sido vítimas destes comportamentos, sendo a agressão psicológica a mais reportada tanto em termos de perpetração como de vitimação. Foi também possível verificar que as repercussões da VRIJ, nos jovens que admitiram a vitimação, se manifestam maioritariamente ao nível dos sentimentos e comportamentos, e que grande parte destes utilizam estratégias de coping do tipo ativo para lidarem com a situação. A partir dos dados obtidos pretende-se aprofundar o conhecimento sobre o fenómeno da VRIJ, procurando tecer algumas considerações sobre as estratégias interventivas a adotar na intervenção com as suas vítimas.

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A violência íntima entre parceiros do mesmo sexo assume-se como um problema bastante preocupante, trando-se de um fenómeno imensamente complexo e constituído por diversos fatores, nomeadamente de índole psicológica, ideológica e sociocultural. Assim a violência íntima entre parceiros, como que pode constatar, trata-se de um fenómeno que não se encontra inerente ao género ou à orientação sexual. Existe, de facto, uma necessidade de se desenvolver literatura científica sobre esta temática, mais precisamente no contexto nacional, uma vez que as repercussões destas vivências são nocivas tanto a nível individual como a nível social. A revisão sistemática de literatura, apresentada no primeiro artigo da presente dissertação, é composta por 38 artigos que abordam a temática da prevalência da violência entre parceiros íntimos homossexuais e a temática dos fatores de risco nessa mesma população. Do estudo da revisão de literatura, pode concluir-se que existem diversas tipologias de abuso, sendo que a agressão psicológica é a que assume maior destaque, e as percentagens de prevalência do fenómeno encontram-se dispersas. É de salientar que o estudo da prevalência assume diversas lacunas metodológicas, as quais podem ser a explicação para as diferenças nas taxas de prevalência, e por conseguinte, nos resultados constatados. No que diz respeito aos fatores de risco, são diversos os fatores de risco de violência entre parceiros do mesmo sexo, contudo a existência de literatura que incida exclusivamente no estudo dos fatores de risco é confusa e escassa. Seguindo como linha orientadora este pressusposto, o segundo artigo é composto por um estudo empírico, de carácter exploratório e descritivo, de natureza quantitativa, com recurso a medida de autorrelato, com o método de amostragem por conveniência, cujo objetivo é estudar a prevalência do fenómeno em relacionamentos homossexuais, gays e lésbicos, e estudar um número limitado de fatores de risco encontrados na literatura, nomeadamaente, a idade, a educação, o historial de violência familiar, a presença de perturbações mentais e a presença de consumos. Para o efeito, o instrumento utilizado foi a Escala de Relações Abusivas em Casais Gay e Lésbica (Osório, Soeiro, Sani, & Domingues, 2016, adaptado de Violence and Abuse in Same-Sex Relationships de Noret & Richards, 2003). A amostra do estudo é constituída por 48 participantes, com idades compreendidas entre os 18 e os 55 anos (M=26.50; DP=8.011), sendo que 72.9% (n=35) da amostra se identifica como lésbica (sexo feminino) e 27.1% (n=13) se identifica como gay (sexo masculino). Os resultados apresentam elevados índices globais de vitimação e perpetração de violência, nomeadamente na vertente de vitimação (97.6% psicológica; 88.1% física; 47.6% socioeconómica e 33.3% sexual) e perpetração (66.7% psicológica; 45.2% física; 2.4% socioeconómica e 2.4% sexual). A violência psicológica foi a tipologia de abuso mais presente no estudo.

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A delinquência juvenil representa um problema social em crescimento e é influenciada por um conjunto de fatores de risco muitas vezes presentes no estilo de vida dos jovens. Desta forma, a pertinência deste estudo foca-se na compreensão dos estilos de vida dos jovens e os comportamentos desviantes ou delinquentes para melhor compreender e intervir no combate à delinquência. A amostra foi constituída por 80 participantes de ambos os sexos pertencentes à localidade de Ponte de Lima. Para tal recorreu-se à administração de um questionário, construído para o efeito, e o qual contempla itens para a caracterização sociodemográfica dos participantes, o seu funcionamento escolar/ocupacional e familiar, o estilo de vida e a ocupação de tempos livres e, por último, procura-se caracterizar a frequência da prática de certos comportamentos e desvios por parte dos adolescentes, nos últimos 12 meses. Os resultados deste estudo demonstraram que apesar da maior parte dos jovens se revelarem satisfeitos com o seu ambiente familiar, uma percentagem não negligenciável caraterizou esse ambiente como razoável, apelando à necessidade de haver mais tempo para a família e mais diálogo. Os relatos dos participantes apontam para a ausência de supervisão parental nas saídas à noite, falta de imposição de regras e tarefas diárias. A maior parte dos participantes classificou o ambiente escolar como razoável, admitindo a existência de alguns conflitos com colegas, professores e funcionários, falta de hábitos de estudo e atividades extracurriculares; a maior parte dos jovens admitiu realizar essencialmente atividades em grupos de pares, desde as saídas à noite como atividades de lazer; os comportamentos desviantes e delinquentes que mais se destacaram nos últimos 12 meses foram o envolvimento em agressões com colegas, professores e funcionários, o dano intencional de objetos de outra pessoa, e o download de filmes, músicas e documentos e o envolvimento em grupos de pares desviantes; os comportamentos delinquentes descritos foram a invasão em propriedades privadas, os furtos, e o tráfico de droga. O sexo masculino destacou-se na prática de crimes. Os dados deste estudo apontam, assim para a necessidade de se apostar mais na prevenção precoce de comportamentos de risco, de forma a diminuir comportamentos desviantes ou delinquentes futuros.

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Os ambientes Recreativos Noturnos cada vez mais conquistam a população mais jovem e principalmente a estudantil, aumentando assim a proximidade com determinadas drogas ilegais e certos delitos. Assim sendo, e visto que o tema de droga e crime cada vez é mais abordado por diversos autores que demonstram uma preocupação pelas suas consequências nesta população e nestes estabelecimentos, esta investigação tem como objetivo conseguir perceber quais as drogas ilegais que a amostra trabalhada tem conhecimento nestes espaços e a ligação com atos delituosos. Este questionário foi feito a 214 indivíduos de ambos os sexos com idade média de 24,55 anos e que frequentam Espaços Recreativos Noturnos na Zona do Grande Porto. No que toca ao consumo de drogas ilegais, verificou-se que 73,8% destes indivíduos consome, consumiu ou conhece alguém que consuma nestes Espaços Recreativos Noturnos, ficando assim nesta ordem os Cannabinóides e Haxixe como drogas mais utilizadas. Na parte do delito 42,1% afirma que já assistiu, cometeu ou foi vítima de delito em que a Agressão é a mais frequente seguindo-se do Furto. Por fim, percebe-se ainda que existe uma ligação entre o crime e o consumo de drogas nestes espaços.

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This is a redacted version of the the final thesis. Copyright material has been removed to comply with UK Copyright Law.

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Intimate partner violence (IPV) is a major issue for many Australian families and yet progress towards the development of effective prevention and behaviour change programs has been relatively slow. In this paper, it is proposed that the tendency to treat perpetrators as a homogenous group has hampered progress, and that treatment outcomes can be improved by tailoring treatment responses to a small set of personal and offence-related characteristics. It explores the developmental origins and trajectories of these presentations and identifies some new directions for further research in this area.

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Phenotypic traits such as ornaments and armaments are generally shaped by sexual selection, which often favours larger and more elaborate males compared to females. But can sexual selection also influence the brain? Previous studies in vertebrates report contradictory results with no consistent pattern between variation in brain structure and the strength of sexual selection. We hypothesize that sexual selection will act in a consistent way on two vertebrate brain regions that directly regulate sexual behaviour: the medial preoptic nucleus (MPON) and the ventromedial hypothalamic nucleus (VMN). The MPON regulates male reproductive behaviour whereas the VMN regulates female reproductive behaviour and is also involved in male aggression. To test our hypothesis, we used high-resolution magnetic resonance imaging combined with traditional histology of brains in 14 dragon lizard species of the genus Ctenophorus that vary in the strength of precopulatory sexual selection. Males belonging to species that experience greater sexual selection had a larger MPON and a smaller VMN. Conversely, females did not show any patterns of variation in these brain regions. As the volumes of both these regions also correlated with brain volume (BV) in our models, we tested whether they show the same pattern of evolution in response to changes in BV and found that the do. Therefore, we show that the primary brain nuclei underlying reproductive behaviour in vertebrates can evolve in a mosaic fashion, differently between males and females, likely in response to sexual selection, and that these same regions are simultaneously evolving in concert in relation to overall brain size.

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A traumatic stress framework was identified as a valid way of conceptualising high levels of parenting stress in a subpopulation of parents raising a child with autism. An association between traumatic stress symptoms and child behaviours that posed a threat to child safety (e.g., elopement, aggression, self-injury) was found.

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Rapport de stage présenté en vue de l’obtention du grade Maître ès sciences (M.Sc.) en criminologie option stage en intervention clinique.

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Introduction : Cet article présente un cas de psychothérapie de stress post-traumatique chez l’agresseur. Ce syndrome clinique est bien décrit dans la littérature, mais notre recherche ne nous a permis de trouver que 2 rapports de cas témoignant de son traitement en psychothérapie. Le traitement de cette population présente plusieurs défis. Un effort a dû être déployé pour réviser une littérature complexe. D’autres contraintes à notre démarche touchaient l’identification d’un sujet éligible, l’adaptation du protocole de psychothérapie à ce sujet et à au contexte de la pratique clinique, ainsi que l’administration du protocole en tenant compte de contraintes organisationnelles spécifiques. Méthode : Toutes les étapes du projet ont été dirigées par le premier auteur. Une revue de la littérature sur l’état de stress post-traumatique chez l’agresseur a été réalisée sous la supervision du deuxième auteur. Elle a été présentée au congrès annuel de l’Association des Médecins Psychiatres du Québec (AMPQ) de 2011. Cette expérience a permis une sensibilisation aux manifestations de ce syndrome clinique dans la pratique psychiatrique. Grâce à cela, un sujet hospitalisé a été identifié comme présentant des symptômes suggestifs d’état de stress post-traumatique chez l’agresseur. Une psychothérapie a été planifiée et administrée, à partir des connaissances acquises lors de la revue de la littérature, sous la supervision du troisième auteur. Le sujet a été sélectionné par échantillon de convenance. Les données colligées concernant l’évolution clinique du sujet sont de nature qualitative. La méthode d’intervention est une thérapie cognitivo-comportementale intensive, chez un patient hospitalisé. Une attention particulière a été portée au vécu subjectif de l’agresseur, tel que suggéré par la littérature. Un suivi a eu lieu en clinique externe par la suite, permettant de colliger des données supplémentaires. Résultats : L’évolution du sujet a été positive, se concluant par le désir de devenir un membre productif de la société. Conclusion : Un protocole de thérapie cognitivo-comportementale visant l’état de stress post-traumatique en général peut être adapté à la situation de l’agresseur. L’exercice d’être attentif à l’expérience subjective de l’agresseur permet de dépasser certains défis que présente son traitement. La psychothérapie peut être adaptée à la situation du patient hospitalisé en psychiatrie. L’ensemble de la démarche illustrée dans cet article représente un exemple concret d’application de principes scientifiques au traitement d’un sujet dont la présentation clinique ne correspond pas à un diagnostic pour lequel il existe un traitement bien établi. Nous invitons le lecteur clinicien à aborder les défis présentés par un cas clinique en formulant une question de recherche pertinente, qui pourra être mise à l’épreuve pendant la phase de traitement du patient. De plus, nous croyons que la rédaction d’une histoire de cas, organisée en fonction de ce principe, constitue un outil didactique précieux dans la formation en psychiatrie.