EFFECT OF FARMING PRACTICES AND FARM HISTORY ON INCIDENCE OF COCONUT LETHAL YELLOWING IN MOZAMBIQUE

Management of coconut ( Cocos nucifera ) lethal yellowing disease (CLYD), which has killed about eight million coconut trees in Mozambique, has proved challenging. The objective of this study was to investigate the impact of farming practices and related history, on the CLYD incidence in Mozambique. The methodology included a socioeconomic questionnaire to the households and direct observations on the palm farms. The collected data were analysed using logistic regression. Five out of 11 explanatory variables tested, namely farm age, availability of other palm species on the coconut farm, type of coconut varieties grown, root cut practices, and intercropping had a significant (P< 0.05) effect on CLYD incidence. Coconut farms <10 years had higher odds of higher disease incidence compared to the farms between 10 to 40 years old. The presence of other palm species in the coconut farms had two times higher odds of having higher disease incidence levels compared to farms without other palm species. Tall coconut varieties were likely to be more tolerant to CLYD compared to dwarf varieties. Coconut farms with some kind of intercropping had two times higher odds of having higher disease incidence levels compared to pure stands. The practice of cutting coconut roots had three times higher odds of having high disease incidence levels compared to non-practicing farms. Farm age, availability of other palm species on the coconut farm, type of coconut varieties grown, root cut practices and intercropping need to be considered for integrated CLYD management.

La lutte contre la maladie de jaunisse létale (CLYD) du cocotier ( Cocos nucifera ), qui a décimé près de huit millions de cocotiers au Mozanbique, n’est pas aisée. L’objectif de cette étude était d’évaluer les impacts des pratiques culturales et leur histoire, sur le l’incidence de CLYD au Mozambique. Une enquête socioé-conomique a été administrée aux ménages et des observations directes dans les champs de cocotiers ont été réalisées. Les données collectées ont été analysées par régression logistique. Cinq des onze variables explicatives, à savoir l’âge de la plantation, la presence ou non d’autres espèces de palmiers sur la plantation, le variété de cocotiers plantés, la pratique d’élagage racinaire et la pratique d’association des cultures avaient des effets significatifs (P< 0.05) sur l’incidence de CLYD. Les plantations vieilles de plus de 10 ans présentaient plus de signes de l’incidence de la maladie que les plantations plus vieilles entre 10 et 40 ans. La présence d’autres espèces de palmiers dans la cocoteraie causaient deux fois plus de signes d’incidence de la maladie, comparée aux cocoteraies ne comportant pas d’autres espèces de palmiers. Les variétés de grands cocotiers ont tendance à mieux tolérer le CLYD, comparé aux variétés courtes. Les cocoteraies avec association d’autres cultures présentaient deux fois plus de signes de maladies que les cocoteraies simples. La pratique d’élagage racinaire présentait trois fois plus de signe d’incidence de la maladie. Au total, l’âge, la presence ou non d’autres espèces de palmiers, la variété de cocotiers produite, les pratique d’élagage racinaire, et l’association d’autres cultures avec les cocotiers sont à considerer dans pour une lutte intégrée contre CLYD.