Reciprocal Prospective Associations Between Depressive Symptoms and Perceived Relationship With Parents in Early Adolescence


Autoria(s): Nault-Brière, Frédéric; Archambault, Kim; Janosz, Michel
Contribuinte(s)

FAS - École de psychoéducation

Data(s)

30/05/2016

31/12/1969

30/05/2016

01/03/2013

Resumo

Objective: Adolescent depressive symptoms are associated with difficult family relationships. Family systems and interpersonal theories of depression suggest that this association could reflect a circular process in which symptoms and family functioning affect each other over time. Few longitudinal studies have tested this hypothesis, and the results of these studies have been equivocal. In this study, we examine reciprocal prospective associations in early adolescence between depressive symptoms and 2 important aspects of parent–child relationships: communication and conflict. Methods: Participants were 3862 students who annually filled out self-reports. Path analysis was used to examine prospective associations between depressive symptoms and perceived communication and conflict with parents from the age of 12 to 13 and 14 to 15 years. Independence of these associations was assessed by controlling for family context (parental separation and family socioeconomic status) and adolescent behaviour problems (delinquent behaviours and substance use). Sex differences were evaluated with multiple group analysis. Results: Reciprocal prospective associations were found between depressive symptoms and perceived conflict with parents, but not between depressive symptoms and communication with parents. Depressive symptoms were found to predict poorer communication with parents over time, but communication was not predictive of lower depressive symptoms in subsequent years. All paths were sex-invariant and independent from family context and behaviour problems. Conclusion: This study highlights the importance of considering the potential impact of adolescent symptomatology on parent–child relationships and suggests that reciprocity may characterize the association between depressive symptoms and negative aspects of parent–child relationships. The role of adolescent perceptions in the interplay between depressive symptoms and family relationships remains to be clarified.

Objectif : Les symptômes dépressifs des adolescents sont associés à des relations familiales difficiles. Les systèmes familiaux et les théories interpersonnelles de la dépression suggèrent que cette association pourrait refléter un processus circulaire dans lequel les symptômes et le fonctionnement familial exercent une influence les uns sur les autres avec le temps. Peu d’études longitudinales ont vérifié cette hypothèse, et elles ont conclu à des résultats équivoques. Dans cette étude, nous examinons les associations prospectives réciproques du début de l’adolescence entre les symptômes dépressifs et 2 aspects importants des relations parent–enfant : la communication et le conflit. Méthodes : Les participants étaient 3862 élèves qui remplissaient chaque année une autoévaluation. L’analyse des pistes causales a servi à examiner les associations prospectives entre les symptômes dépressifs et la communication et le conflit perçus avec les parents, de 12 à 13 ans et de 14 à 15 ans. L’indépendance de ces associations a été évaluée en contrôlant le contexte familial (séparation parentale et statut socioéconomique familial) et les problèmes de comportement de l’adolescent (comportements délinquants et utilisation de substances). Les différences selon le sexe ont été évaluées par une analyse de groupes multiples. Résultats : Des associations prospectives réciproques ont été observées entre les symptômes dépressifs et le conflit perçu avec les parents, mais non entre les symptômes dépressifs et la communication avec les parents. Les symptômes dépressifs prédisaient une communication médiocre avec les parents avec le temps, mais la communication ne prédisait pas de symptômes dépressifs plus faibles dans les années subséquentes. Toutes les pistes ne variaient pas selon le sexe et étaient indépendantes du contexte familial et des problèmes de comportement. Conclusion : Cette étude souligne l’importance de tenir compte de l’effet potentiel de la symptomatologie adolescente sur les relations parent–enfant, et suggère que la réciprocité peut caractériser l’association entre les symptômes dépressifs et les aspects négatifs des relations parent–enfant. Le rôle des perceptions des adolescents dans l’interaction entre les symptômes dépressifs et les relations familiales demeure à préciser.

Identificador

Brière, F. N., Archambault, K., & Janosz, M. (2013, March). Reciprocal prospective associations between depressive symptoms and perceived relationships with parents in early adolescence. Canadian Journal of Psychiatry, 58 (3), 169-176.

0706-7437

1497-0015

http://hdl.handle.net/1866/13924

http://search.proquest.com/docview/1345950835?accountid=12543

Idioma(s)

en

Relação

The Canadian journal of psychiatry = La revue canadienne de psychiatrie;Vol. 58, no. 3

Palavras-Chave #Depression #Family conflict #Communication #Adolescents #Longitudinal study #Sex differences
Tipo

Article