Prediction of the clinical response to psychostimulant by the basal and reactive salivary cortisol in children with ADHD.


Autoria(s): Menneh, Rosalyn
Contribuinte(s)

Robaey, Philippe

Data(s)

18/03/2009

31/12/1969

18/03/2009

05/02/2009

01/08/2008

Resumo

Le trouble du déficit de l’attention/hyperactivité (TDA/H) est un des troubles comportementaux le plus commun chez les enfants. TDAH a une étiologie complexe et des traitements efficaces. Le médicament le plus prescrit est le méthylphénidate, un psychostimulant qui bloque le transporteur de la dopamine et augmente la disponibilité de la dopamine dans la fente synaptique. Des études précliniques et cliniques suggèrent que le cortisol peut potentialiser les effets de la dopamine. Un dysfonctionnement du système hypothalamo-hypophyso-surrénalien (HHS) est associé avec plusieurs maladies psychiatriques comme la dépression, le trouble bipolaire, et l’anxiété. Nous avons fait l’hypothèse que le cortisol influence l’efficacité du traitement des symptômes du TDAH par le méthylphénidate. L’objectif de cette étude est de mesurer les niveaux de cortisol le matin au réveil et en réponse à une prise de sang dans un échantillon d’enfants diagnostiqué avec TDAH âgé de 8 ans. Le groupe était randomisé dans un protocole en chassé croisé et en double aveugle avec trois doses de méthylphénidate et un placebo pour une période de quatre semaines. Les enseignants et les parents ont répondu aux questionnaires SWAN et à une échelle d’évaluation des effets secondaires. Les résultats ont démontrés qu’un niveau de cortisol élevé au réveil prédit les sujets qui ne répondent pas au traitement du TDAH, si on se fie aux rapports des parents. En plus, la réactivité au stress élevé suggère un bénéfice additionnel d’une dose élevée de méthylphénidate selon les enseignants. Aussi, les parents rapportent une association entre la présence de troubles anxieux co-morbide avec le TDAH et une meilleure réponse à une dose élevée. Cette étude suggère qu’une forte réactivité de l’axe HHS améliore la réponse clinique à des doses élevées, mais qu’une élévation chronique du niveau de cortisol pourrait être un marqueur pour les non répondeurs. Les résultats de cette étude doivent être considérés comme préliminaires et nécessitent des tests plus approfondis des interactions possibles entre les médicaments utilisés pour traiter le TDAH et l’axe HHS.

ADHD is the most common behavioural disorder in children with complex aetiology and efficacious treatments. The most prescribed medication for ADHD is methylphenidate, a psychostimulant that blocks the dopamine transporter and increases dopamine availability in the synaptic cleft. Preclinical and clinical studies show that cortisol may enhance dopamine effects. Dysregulation of the hypothalamic-pituitaryadrenal axis is also associated with many psychiatric disorders such as depression, bipolar disease, and anxiety. We hypothesized that cortisol has an influence on the efficacy of the treatment of ADHD symptoms with methylphenidate. The objective of this study was to measure the salivary level of cortisol in a sample of 8-year-old children with ADHD upon waking and in response to a venipuncture. The children were then randomized to three doses of methylphenidate and a placebo in a double-blind cross-over design. Teachers and parents rated the behaviour of the children using the SWAN and a side effect rating scale. The results showed that high morning cortisol is a good predictor of a nonresponder under active medication, as reported by parents. Also, the high stress reactivity group, but not the low stress reactivity group, demonstrated a greater benefit going to a higher dose of methylphenidate, according to teachers. In addition, parents demonstrated an association between anxiety comorbid disorders and a better response to a high dose of methylphenidate. This study suggests that a strong reactivity of the HPA axis improves the clinical response at high dose, but that chronically elevated cortisol might be a marker for non responders. The results of this study should be seen as preliminary and require further testing of the possible interactions between ADHD medication and HPA activity.

Identificador

http://hdl.handle.net/1866/2701

Idioma(s)

en

Palavras-Chave #TDAH #Cortisol #Méthylphénidate #Dopamine #Stress #HPA axis #ADHD #Methylphenidate #Health Sciences - Mental Health / Sciences de la santé - Santé mentale (UMI : 0347)
Tipo

Thèse ou Mémoire numérique / Electronic Thesis or Dissertation